Marko Bulat doit devenir le métronome du Standard cette saison. Sa qualité de frappe, notamment sur phase arrêtée, peut faire toute la différence.
Cette saison, le Standard n’est pas l’équipe la plus spectaculaire de Belgique, c’est le moins qu’on puisse dire. Avec 2 buts inscrits en 5 matchs, mais deux victoires, les Rouches sont surtout particulièrement pragmatiques et efficaces.
Pour optimiser cela, il vaut mieux être précis sur phases arrêtées, et Marko Bulat (22 ans) est arrivé à Sclessin pour ça. Son pied droit devrait offrir de nombreuses occasions au Standard. « Je m’entraîne tous les jours, c’est une grande part de mon jeu », confirme le milieu de terrain croate en conférence de presse.
« J’ai hâte d’avoir l’occasion de tirer des coups-francs dans une zone dangereuse (rires). Je n’ai pas vraiment de modèle dans ce domaine, je travaille juste toujours ma frappe de la même façon », continue Bulat. « Nous travaillons beaucoup les corners et coups-francs indirects à l’entraînement aussi, car je pense que dans un match fermé où c’est 0-0, ça peut faire la différence ».
Bulat ne s’inspire pas de Leko sur coup-franc
Marko Bulat peut également compter sur un sacré « coach » en phases arrêtées, à savoir… Ivan Leko lui-même, probablement l’un des plus grands spécialistes du genre à avoir évolué en Pro League. « Je ne le savais pas », s’étonne le Croate. « Je n’ai jamais vu de vidéos de ses coups-francs, non. Mais il était gaucher (sourire) ».
Ces dernières semaines, Bulat a paru un peu plus en difficulté au moment de faire la différence. « Je préfère avoir le ballon dans les pieds, être inclus dans le jeu et dans les phases offensives. Le jeu en Belgique est fort différent par rapport à la Croatie, où j’avais la possession. Ici, c’est beaucoup de contres », reconnaît-il. « Nos adversaires se sont aussi adaptés et me tiennent un peu plus. Mais nous devons jouer avec nos forces et compenser nos faiblesses ».