C’était un Ivan Leko soulagé, au coup de sifflet final. Grâce à la mentalité qu’il aime inculquer, ses joueurs ont égalisé sur la dernière action de la partie, au Cercle. Un point du partage mérité, selon l’entraîneur des Rouches.
La roue a tourné pour le Standard. Rejoint dans les dernières minutes contre Louvain et Charleroi, le Matricule 16 s’est enfin vengé en faisant vivre pareille expérience au Cercle, ce samedi soir. Un point arraché sur l’ultime action qui offre un sentiment de victoire aux Rouches, au contraire des buts concédés dans les dernières secondes qui avaient fait passer les deux partages de l’époque pour deux défaites.
« C’était un match difficile, tel qu’on s’y attendait, contre une équipe qui a changé de coach au bon moment et qui est maintenant sur une série de dix matchs sans défaite. Ils jouent avec beaucoup de verticalité et des duels, il fallait être prêts et on l’était », se réjouissait Ivan Leko en conférence de presse.
On aurait dû mieux faire dans le dernier tiers du terrain »
« C’était un match serré, on a eu quelques bons moments en première période, mais on aurait dû mieux faire dans le dernier tiers pour mener 0-1. Le Cercle aurait aussi pu marquer avant le repos, mais Henkinet a réalisé une superbe parade. »
Remplacer Laurent Henkinet au pied levé n’était pas chose simple pour Matthieu Epolo
Une superbe parade devant Somers pour le portier du Standard, qui s’est ensuite tenu l’arrière de la cuisse lors des dix dernières minutes de la première période. Un temps durant lequel Matthieu Epolo a commencé à s’échauffer, avant de monter au jeu pour la reprise.
« Laurent a ressenti une douleur aux ischios. Chapeau à Matthieu, ce n’est pas facile pour un gardien de monter en cours de match et surtout quand on revient de blessure. »
Pour le spectateur neutre, le match ne devait pas être très intéressant »
« En seconde période, on pensait que la première équipe à marquer allait gagner. Heureusement, ça n’a pas été le cas, grâce à la superbe mentalité de mes joueurs qui ont pris des risques supplémentaires pour revenir au score. C’est génial de marquer à la dernière minute, je pense que le partage est mérité, même si le match ne devait pas être très intéressant pour le spectateur neutre. »
Un but à la 98e, permis grâce à la VAR… et Henry Lawrence
Les 45 dernières minutes ont donc connu de nombreux tournants. Car dix minutes avant l’ouverture du score, une intervention très musclée de Lawrence sur Erick Nunes a forcé Wim Smet à répondre à l’appel de la VAR pour revisionner l’action. Mais l’arbitre de terrain est, finalement, resté sur sa décision… après plusieurs minutes d’hésitation qui ont allongé le temps additionnel et permis au Standard d’égaliser.
« Je ne pense pas que ça soit une carte rouge. Il vient pour prendre le ballon et continue de glisser. Si on était en Ligue des Champions, ce match aurait duré 93 ou 94 minutes, pas 98. On a bien perdu trois ou quatre minutes à ce moment-là, mais quand tu es mené 1-0, c’est évidemment positif d’avoir du temps en plus », a conclu un entraîneur des Rouches globalement satisfait.