Les joueurs du Standard n’avaient pas le droit à l’erreur, ce samedi, et le message est bien passé. Dominateurs, les Rouches ont su convertir leurs occasions et profiter d’un doublé d’Andi Zeqiri, malgré une énorme frayeur en fin de match.
Samedi après-midi important pour le Standard, qui reçoit Saint-Trond dans le cadre de la 13e journée de Pro League. Neuvièmes, les Rouches ne sont qu’à trois longueurs de la cinquième place et des Play-Offs 1, mais n’ont aussi que trois petits points d’avance sur l’avant-dernière place du Cercle.
Pour cette rencontre, Ivan Leko décide de reconduire Sotiris Alexandropoulos au milieu de terrain, et de se passer d’un Marko Bulat décevant lors des derniers matchs. Remis de sa maladie, Hautekiet retrouve sa place en défense centrale. Côté trudonnaire, Adriano Bertaccini, ancien attaquant du RFC Liège et homme le plus prolifique du championnat (8 buts), à égalité avec Tolu Arokodare, est évidemment aligné. A noter la présence, sur le banc, d’un ex-Rouche : Olivier Dumont.
Un doublé d’Andi Zeqiri a mis le Standard sur orbite
Compte tenu de la situation comptable, le Standard doit attaquer la rencontre pied au plancher, et il le fait. Premier bon mouvement sur la droite entre Fossey et Price, le Nord-Irlandais glisse et envoie trop croisé (5e). Les Rouches réalisent une bien meilleure entame globale, avec un Sotiris Alexandropoulos qui bonifie tous les joueurs à côté de lui. C’est à se demander réellement comment le Grec n’a pas été titularisé plus souvent, cette saison.
Après un bon premier quart d’heure, les Liégeois baissent l’intensité et permettent à Saint-Trond d’enfin rentrer dans son match. Les occasions des Trudonnaires sont cependant particulièrement rares, seul Bertaccini est parvenu à inquiéter Epolo après une superbe reconversion collective (38e).
Une action qui aurait pu permettre à Saint-Trond de revenir dans le match, car juste avant, le Standard avait ouvert le score. Superbe centre de O’Neill, à l’arrêt, qu’Andi Zeqiri a repris dans le dos de tous les défenseurs pour débloquer la marque (1-0, 33e). En fin de première période, le Suisse s’est même offert un doublé sur un penalty provoqué par Dennis Ayensa, poussé dans le dos. Cette fois, le Standard a su convertir ses occasions et faire le break avant le repos (2-0, 44e).
Les Rouches ont encore trop tendance à relancer leur adversaire
La deuxième mi-temps est évidemment entamée bien différemment par les hommes d’Ivan Leko. Moins de pression, mais toujours une possession de balle contrôlée et majoritaire, tandis que les Trudonnaires de Felice Mazzù ne parviennent pas à déstabiliser la défense liégeoise. Bertaccini a bien essayé, de la tête, sur un centre de l’ex-Rouche Olivier Dumont (63e), mais Epolo était à la bonne place.
Mais parfois, cette défense n’a pas vraiment besoin d’aide pour se déstabiliser seule. Camara et Lawrence jouent avec le feu, l’Anglais perd le ballon et Ferrari le récupère. L’attaquant monté au jeu se retourne et sert Dumont, qui envoie une superbe frappe enroulée dans la lucarne d’Epolo. Tout est relancé (2-1, 71e).
Une fin de match complètement folle !
Le Standard n’a pas géré si facilement le dernier quart d’heure, n’a plus osé sortir comme en début de match et, surtout, a laissé des ballons dangereux à STVV. L’un d’eux est terriblement mal apprécié par Epolo, qui laisse le ballon glisser sous son pied. Le portier du Standard le récupère juste avant qu’il ne sorte, plutôt que de dégager, et se fait avoir par Bertaccini, qui pousse au fond des filets. L’ancien Sang & Marine pense glacer Sclessin, mais le but est annulé pour hors-jeu (90+1e).
Le Matricule 16 s’est occasionné une énorme frayeur, mais engrange finalement trois points importants. Les Rouches reviennent aux portes du top 6 et trônent à la septième place, à égalité avec Westerlo et La Gantoise. Saint-Trond reste 14e, avec autant de points que Charleroi et Courtrai.