Le passage au Standard a durablement marqué Emile Mpenza. Il rouvre la boîte à souvenirs.
Emile Mpenza n’avait que 19 ans lorsqu’il a rejoint les Rouches en provenance de Mouscron, à l’été 1997. « Pour moi, c’était une nouvelle ville, un nouveau challenge. J’ai quitté Mouscron, où c’était très familial, pour une grande ville. J’ai quitté la maison familiale pour voler de mes propres ailes. Après deux premières années compliquées, je suis devenu adulte, j’ai pu prendre mes responsabilités » se souvient-il.
Interrogé par le Podcast « La 90e », il avoue qu’Anderlecht était aussi intéressé : « C’est la première fois que j’ai vu Luciano D’Onfofrio. Le Standard voulait vraiment refaire quelque chose de grand pour rivaliser avec Anderlecht. J’ai aussi vu Michel Verschueren. C’est la première fois de ma vie que je voyais autant de gens qui nous voulaient, mon frère et moi ».
« Mon père était Standardman. Mon frère et moi Anderlechtois. On a suivi le choix du paternel. Pour moi, il a fait le bon choix. Parce qu’aujourd’hui encore, je suis supporter du Standard » rigole-t-il.
Nostalgique de ses années à Sclessin
Des bons souvenirs qui sont partagés par les supporters rouches : « Il y avait Aad de Mos, qui avait gagné une Coupe d’Europe avec Malines. Mais aussi Gibert Bodart, Guy Hellers,…Celui qui m’a vraiment impressionné, c’est Wamberto. Il aurait pu faire une plus grande carrière, je pense. Techniquement, il m’a montré des choses qu’on ne voyait pas à Mouscron ».
Mais il gardera surtout une grande place dans son coeur pour feu Dominique D’Onorfio, qu’il a croisé en revenant à Sclessin en prêt en provenance de Schalke : « Il m’a fait devenir un homme. Je ne regardais pas spécialement les statistiques, il me disait que je n’avais pas de cojones, que je n’osais pas tirer les penaltys, il m’a changé ».