Les temps sont troublés pour le Standard. Mais le club peut toujours compter sur l’attachement de ses anciens.
Il y a quelques jours, nous vous relayions les propos de Kevin Mirallas à SudInfo, sur ses regrets de ne jamais avoir joué pour le Standard, son club de coeur, où il a été formé. Il disait regretter qu’un retour ne se soit pas concrétisé en 2019, ce qui l’a forcé à se rabattre sur l’offre de l’Antwerp.
L’ancien Diable a donné plus de précisions sur cet épisode, toujours pour SudInfo : « Sur mes derniers mois à la Fiorentina, j’ai dit qu’en Belgique, il n’y aurait jamais que le Standard. J’ai alors eu un contact avec Bruno Venanzi. La possibilité était grande que je rejoigne le club. Et ce n’était clairement pas une question d’argent comme j’ai pu le lire ou l’entendre par la suite ».
Il poursuit : « Je faisais des efforts pour revenir. Mais voilà, il y a des choses qui se sont passées notamment au niveau agents et l’Antwerp est arrivé par la suite. Je l’ai dit et cela m’a d’ailleurs desservi quand je jouais à l’Antwerp, mais c’était un choix par défaut ».
Le Standard n’est jamais très loin
Même si sa carrière de joueur est aujourd’hui derrière lui, Mirallas n’exclut pas un retour à Sclessin : « Le regret sera toujours éternel mais si je peux un jour travailler pour ce club et l’aider, surtout dans ces moments plus compliqués, j’en serais extrêmement heureux. Si je peux revenir, je ne m’en priverai pas ».
Le Liégeois de 36 ans a notamment été actif comme directeur sportif d’Alost ces derniers mois. Mais il reste un supporter averti du Standard. Il ne manquera d’ailleurs pas le retour de son pote Sébastien Pocognoli à Sclessin avec l’Union demain : « On a tout connu ensemble chez les jeunes au Standard ou en sélection. Je souhaite de tout cœur qu’il réussisse à l’Union mais vendredi… je serai Rouche, sorry Séba » sourit Mirallas en guise de conclusion.