Le Standard a retrouvé le sourire en s’imposant 2-1 contre Charleroi. Les Rouches sont-ils lancés pour de bon ?
Dimanche, le Standard a choisi son jour pour mettre fin à une série de trois matchs sans victoire. Le succès permet à Ivan Leko et à son groupe de souffler. Bien qu’il s’agisse d’un choc wallon, le match entre les deux anciens entraîneurs du Club de Bruges a également été assez suivi au nord du pays.
« Les deux ont essayé à leur manière » commence Peter Vandenbempt chez Sporza. « Charleroi, tel que nous le connaissons sous l’ère de Rik De Mil, a proposé un jeu soigné. Ils ont dominé largement pendant 20 minutes à Liège. »
« Le Standard a ensuite opposé son solide collectif, son travail, son enthousiasme, sa combativité », continue-t-il. « Deux attaquants qui continuent de mettre la pression, le soutien du public et finalement deux buts marqués, car cela reste un problème majeur pour le Standard ».
A la lutte jusqu’au bout
Les deux attaquants ont été décisifs (Eckert Ayensa en ouvrant le score, Zeqiri par son assist à Sutalo). De quoi redonner confiance à un secteur offensif jusque-là à la peine. Vandenbempt relève que la différence de buts est toujours de -2 et que cela pourrait jouer des tours à l’équipe au décompte final vu l’aspect extrêmement serré du classement.
L’éditorialiste se pose également des questions sur l’influence de la situation extrasportive sur le noyau : « Grandir avec ce qu’il a, c’est quelque chose qu’Ivan Leko fait bien. Il peut apparemment garder l’incertitude sur l’avenir du club hors du vestiaire. Mais combien de temps cela durera-t-il ? Cela reste un exercice d’équilibriste sur une corde raide, en raison du noyau limité et du travail acharné qui doit être fourni à chaque match, chaque semaine ».