Au Standard, Aron Donnum a tout de suite fait parler de lui pour son impétuosité. Mais le noyau et les supporters ont finalement appris à la connâitre.
Mercenaire je-m’en-foutiste, leader exemplaire, capitaine abandonnant son navire après quelques semaines : Aron Donnum n’a jamais laissé indifférents les supporters du Standard.
Pour mieux comprendre le phénomène auxquels ils ont affaire à Toulouse, les journalistes de So Foot ont interrogé trois témoins de son passage dans la cité ardente. Nicolas Raskin, Geoffrey Valenne et Nicolas Gavory ont ainsi révélé quelques secrets du vestiaire.
Raskin est ainsi revenu sur le premier entraînement du joueur norvégien avec ses nouveaux coéquipiers : « Il est arrivé au Standard en étant lui-même : sans faire dans la dentelle. Ce jour-là, il avait accroché un ou deux joueurs, ca avait créé quelques embrouilles avec certains cadres. Ca peut refroidir ceux qui ne sont pas comme lui”.
Aron Donnum, la forte tête du Standard
Valenne confirme que la première impression n’était pas forcément positive : « Au départ, on l’a un peu pris pour un bad boy. C’est l’image qu’il renvoie quand on ne le connait pas ». Mais Donnum a tout de même fini par s’ériger en exemple : « Malgré les difficultés, c’était l’un des seul qui voulaient continuer à avancer. C’est un vrai capitaine de bateau, un soldat. Chaque joueur avait envie de le suivre ».
Au point de se faire adopter par le vestiaire, notamment grâce à un rôle bien particulier : « Il est devenu barbier de l’équipe. On lui a fait un petit coin dans le vestiaire, avec une chaise devant les lavabos et une affiche “AD Barber”. Les gens prenaient rendez-vous, il fallait s’y prendre à l’avance pour avoir de la place ».