Sa patience enfin récompensée par le Standard : « La passion que ce club dégage correspond à ce que je suis en tant que joueur »

Longtemps, Daan Dierckx n’aura pas eu au sein de l’équipe première du Standard la même chance qu’Ibe Hautekiet, Henry Lawrence ou Matthieu Epolo, ses compagnons de galère au SL 16 la saison dernière. En septembre, il est même retourné avec les U23, cette fois en Nationale 1.

Mais depuis que les défections dans l’arrière-garde lui ont ouvert la porte de l’équipe pour les derniers matchs de 2024, il ne lâche plus sa place. Dierckx en est désormais à cinq titularisations de rang. Le Standard n’a perdu aucun de ces cinq matchs et n’a encaissé que deux buts depuis lors.

Beaucoup de personnalité dans son jeu

« J’ai dû attendre longtemps ma chance, mais je pense que je l’ai saisie. J’ai toujours eu le sentiment que je serais un bon joueur pour le Standard. La passion que ce club dégage correspond à ce que je suis en tant que joueur », se réjouit-il dans Het Nieuwsblad.

Dimanche, les Rouches se rendent à Westerlo. Les Campinois avaient été les premiers (et pour l’instant les seuls avec La Gantoise) à s’être imposés à Sclessin cette saison. Mais pour Daan Dierckx, la symbolique va plus loin que cela.

« Je suis né à Herselt (le village voisin de Westerlo), j’ai fréquenté l’école primaire à cent mètres du Kuipje et j’ai joué pour Westerlo de mes sept à dix ans. Ça promet donc d’être spécial » sourit-il. Le défenseur de 21 ans pourrait passer un solide test face à Islam Slimani, revenu en Belgique cet hiver.