Si ses joueurs se montrent de plus en plus ambitieux, l’entraîneur norvégien ne veut pas s’emballer : son équipe est presque aussi proche de la neuvième place que des Champions Playoffs.
Sans fioriture, sans facéties, les joueurs du Standard ont d’écu une semaine presque normale pour préparer le déplacement à Bruges, dimanche (13h30). « Ne rendons pas ce match plus important qu’il n’est », tempère Ronny Deila qui veut surtout que ses hommes réalisent une prestation dans la lignée des trois dernières. « Combien de fois m’avez-vous demandé si un match n’était pas finalement le plus important ? C’est le fruit de notre travail. Plus vous gagnez des matches, plus vous rendez le prochain important. C’est logique. »
Face à la bête blessée brugeoise, le Norvégien garde la même mesure. « Il y a un côté imprévisible. Ce n’est pas évidemment de devoir changer d’entraîneur, mais le manque d’énergie observé à Benfica et lors des précédents matches risque de revenir ce dimanche. »
Après le départ de Scott Parker, le nom de Ronny Deila a circulé, comme d’autres, autour du poste d’entraîneur du Club. « Je n’étais pas au courant. Je suis dans ce métier depuis trente ans, je sais que tout ce qui se dit dans les médias n’est pas vrai. Je ne réagis pas à ce genre de chose. Tout ce que je sais, c’est que c’est un signe du bon travail réalisé au Standard. Un coach et son staff sont eux aussi courtisés, comme les joueurs, quand tout se passe bien. »
Ronny ne pouvait pas mieux dire. Il sera encore temps de de parler des PO1 à ce moment-là