Ivan Leko dit beaucoup des nouvelles recrues du Standard qu’elles ne sont pas encore prêtes. Pourtant, chaque joueur interrogé estime être à 100% et affirme se battre et espérer sa place au soleil. Une communication divergente, étonnante.
Qui a raison, qui a tort ? Dans ce genre de cas de figures, c’est toujours un petit peu la question que l’on se pose.
Depuis le début de la saison, Ivan Leko, en argumentant avec la difficulté du championnat et l’intensité, ainsi que le rythme, qui doivent encore être retrouvés, indique que la majorité des recrues liégeoises ne sont pas encore à 100%, pas aptes à débuter.
Ce fut notamment le cas avec Grejohn Kyei, tandis que les cas de Sotiris Alexandropoulos et Viktor Djukanovic commencent sérieusement à énerver Sclessin. Aucun de ces deux joueurs n’a connu sa première titularisation, l’attaquant français l’a été à deux petites reprises, seulement. Le tout alors que le Standard, offensivement, est simplement inexistant.
En forme, ou pas en forme ?
La chose étonnante, c’est lorsque l’on pose la question aux principaux intéressés. Kyei, par exemple, qui déclarait après la victoire à Louvain être prêt à débuter la rencontre et à peser, attendant sa réelle chance dans le onze. Il n’est pas le seul, et si nous n’avons pas encore eu l’occasion de nous entretenir avec le Grec et le Monténégrin, il existe la possibilité qu’ils aient, eux aussi, la même réponse.
Qui a raison, qui a tort ? D’un côté, Ivan Leko affirme qu’une partie de ses joueurs n’est pas à 100% pour justifier leur mise sur le banc. De l’autre, lesdits joueurs assurent être en forme et vouloir défendre leur place.
Une communication à deux sens et qui agace, dans des travées de Sclessin où l’on s’est déjà beaucoup trop senti floué, ces dernières années, et où l’on attend désormais un discours clair et transparent, dans tous les domaines.