Menu Standard
Add more content here...

Pour Anderlecht, l’une des principales menaces du Clasico sera un joueur qu’il a lui-même formé : « Je vois de la peur dans les yeux des joueurs adverses »

Le Standard a frappé un grand coup au Club de Bruges le weekend dernier. De quoi se donner le droit d’encore croire au top 6.

Le RWDM a mis du temps à le lâcher, mais une fois arrivé, Ilay Camara s’est directement imposé au Standard par son gros volume de jeu sur la gauche. Il n’a pas été question de période d’adaptation, malgré un contexte très différent de sa formation anderlechtoise.

Il a vite appris à apprécier cette nouvelle donne : « Du côté d’Anderlecht, le ballon prime. Ce n’est pas suffisant ou apprécié de l’emporter sans du beau jeu. Au Standard, quand le match est difficile, la manière importe peu. Gagner l’emporte sur tout », explique-t-il à SudInfo.

Un état d’esprit qui rejaillit sur le joueur : Je dois encore m’améliorer. Je pense toutefois que je me débrouille pas mal, parce que j’ai compris l’importance des détails comme le fait de dormir tôt ou d’adopter une bonne hygiène de vie. J’en parle avec le coach, le staff médical parce que sur le terrain, je donne énormément. Mon style de jeu impose d’être à l’écoute ».

Prêt à en découdre dimanche

Comme plusieurs cadres de l’équipe, Ilay Camara est arrivé en prêt. Le Standard dispose d’une option d’achat évaluée à 2,5 millions : « On ne dirait pas que je suis en prêt. Dans ma tête, je suis un joueur du Standard. Je joue chaque match pour cette équipe, ce qu’elle représente. Le RWDM a fait beaucoup pour moi, en me lançant dans le monde pro. Je le remercie, nous verrons ce qu’il se passera durant l’été ».

Le piston gauche est fier du chemin parcouru par l’équipe : « Nous avons connu des difficultés. Tout le monde pensait qu’on allait jouer pour le maintien. Je n’étais pas content de se contenter de peu. On doit aller en PO1, c’est la place du Standard. On la mérite même. Les louper s’apparentait à un échec à mes yeux. Le club pensera peut-être autrement mais pas moi ».

Cela commencera par remporter le Clasico de dimanche. Pour vaincre ses anciennes couleurs, Camara sait que le Standard pourra compter sur ses supporters : « Je les aime trop. À la maison, tu ressens la ferveur quand ça pousse dans les tribunes. Je vois de la peur dans les yeux des joueurs adverses. J’adore cet aspect ».

Laisser un commentaire