C’était écrit : dans plusieurs 8e de finale, l’absence de VAR a fait parler.
Par manque de moyens, l’intégralité des rencontres de Croky Cup ne pouvait pas être suivie par suffisamment de caméras cette semaine. La Pro League avait un choix : installer le VAR uniquement pour les matchs diffusés… ou ne pas l’installer du tout.
Comment est-ce même possible ? Chaque week-end, tous les matchs de Jupiler Pro League sont diffusés, dont parfois plusieurs le même jour (quatre dimanche dernier). Le VAR est bien évidemment présent à chacune de ces rencontres. Comment la Croky Cup peut-elle être organisée différemment ?
Visiblement, la Pro League n’a pas les moyens d’offrir à la Coupe la même couverture qu’au championnat. « La compétition mérite d’être respectée avec un VAR efficace », regrettait Ivan Leko après l’élimination du Standard. Le Croate ne se cachait pas derrière cette excuse, mais une chose est sûre : l’assistance vidéo se serait penchée sur un supposé hors-jeu liégeois en seconde période.
Wouter Vrancken, de son côté, ne regrettait pas seulement l’absence de la vidéo : il regrettait qu’en l’absence de cette vidéo, l’arbitrage n’ose plus prendre de décisions fortes. La Gantoise aurait probablement pu obtenir un penalty en fin de match contre l’Union. « Pour une fois, c’est peut-être mieux que le VAR n’ait pas été là », reconnaissait sans fard Noah Sadiki après la rencontre.
Ce soir, Anderlecht reçoit le KVC Westerlo et il y a malheureusement des chances qu’une nouvelle polémique éclate. Heureusement, à partir des quarts de finale, la VAR sera bien installée dans chaque stade pour la Coupe. Mais pour éviter qu’une compétition déjà snobée (les stades sont bien vides cette semaine…) le soit encore plus, peut-être faudra-t-il la respecter un peu plus…