Le Standard continue sa chute depuis l’effondrement de la pyramide 777. En attendant l’arrivée d’un ou de plusieurs repreneurs, le club semble particulièrement vulnérable.
« Un club aussi populaire que le Standard ne peut pas mourir » : cette phrase revient souvent à l’heure d’évoquer la situation des Rouches. Il est vrai que le club ne laissera jamais personne indifférent et est incontournable rien que par l’engouement populaire qu’il suscite.
Mais les incertitudes sont nombreuses, et pas seulement autour de la recherche d’un repreneur. Criminologue à l’Université de Liège, Michaël Dantinne rappelle les pratiques illégales de 777 Partners pourraient avoir des conséquences dramatiques.
Le Standard en grand danger
Elles pourraient en effet entraîner le Standard avec elles : « À partir du moment où en théorie, on aurait fait des lettres de confort qui sont des faux en écriture ou qu’on aurait investi dans le Standard de l’argent qui aurait été gagné illégalement, tout ça, ça peut aussi relever du blanchiment de capitaux » explique-t-il, en référence à la manière avec laquelle la licence a été accordée.
« On n’est pas à l’abri de ce genre de risques là, tout comme on n’est pas à l’abri, dans un futur très proche, d’avoir des actions de club sur un autre plan que le droit criminel qui viendrait contester la licence pro du Standard au même motif qu’elle aurait été acquise sur des documents qui sont falsifiés » poursuit-il.
Avec de potentielles dramatiques conséquences : « Qui dit pas de licence pro, dit éventuellement plus de football professionnel avec toutes les conséquences qui pourraient en découler ». Nous n’en sommes évidemment pas encore là, mais ce simple risque et le marasme actuel ne facilitent pas la recherche d’un repreneur, que du contraire.