Cette semaine, Andréas Hountondji a donné sa première conférence de presse en tant que nouvel attaquant du Standard. L’attaquant béninois espère tirer du positif de son prêt à Sclessin pour s’imposer en Angleterre.
Contre le KV Courtrai, lors de la première rencontre des Rouches en 2025, Andréas Hountondji a réalisé une montée au jeu intéressante. Attaquant rapide et puissant, il avait su faire reculer le bloc de Kerels qui mettaient la pression devant la cage de Laurent Henkinet. Dimanche dernier, l’avant béninois est monté à nouveau au jeu lors de la victoire du Standard à Saint-Trond. Il avait, cette fois, manqué sa montée, annihilant plusieurs occasions de contre-attaque.
Ce jeudi, le buteur prêté par Burnley s’est présenté pour la première fois en conférence de presse, afin d’évoquer ses objectifs lors de ses six mois en Cité Ardente. « Le coach m’a dit qu’il souhaitait un profil comme le mien. Je sais que les attaquants titulaires performent, mais j’espère apporter quelque chose de différent. Je ne prétends pas pouvoir changer un match tout seul, mais je donnerai mon maximum. »
Andréas Hountondji a refusé l’Antwerp pour le Standard
« Je vois ce prêt comme une possibilité de me développer. J’ai un contrat longue durée à Burnley (jusqu’en 2028), je dois encore m’adapter et travailler pour mieux faire jouer mes coéquipiers. Ce prêt n’est pas un échec, c’est une étape dans mon évolution. »
Attaquant de grande taille, rapide et d’une humilité rapidement visible, Andréas Hountondji essayera de permettre au Standard de réaliser un miracle et se qualifier pour les Play-Offs 1. « Je pense avoir compris le système, mais j’ai encore quelques interrogations pour la deuxième phase du championnat. Mais évidemment, tout le monde veut rattraper cette carotte qu’est la sixième place. D’un autre côté, on ne s’enflamme pas, car on sait que tout va vite en Pro League. »
Pisté par l’Antwerp l’été passé, Hountondji a finalement rejoint les Clarets. Le Great Old est revenu à la charge cet hiver, mais le Béninois a choisi les Rouches. « Je sais que le club a connu des difficultés, mais la ferveur qui règne est énorme. Je n’ai pas hésité, le Standard est un club mythique en Belgique », a-t-il conclu.