Ivan Leko apprécie lorsque son équipe est l’outsider d’une rencontre et qu’elle doit aller chercher dans ses tripes pour obtenir un résultat. Une mentalité que l’entraîneur croate veut inculquer à ses joueurs avant le déplacement à l’Antwerp, dimanche.
C’est un déplacement périlleux qui attend le Standard, dimanche à l’Antwerp. Les Anversois sont dans le sillage du Racing Genk, en tête du championnat, sortent d’un 13/15 et sont l’une des meilleures équipes de la compétition, à la maison. En conférence de presse, ce vendredi, Ivan Leko soulignait les qualités du prochain adversaire des Rouches.
« L’Antwerp marque beaucoup, mais c’est aussi la meilleure défense du championnat, avec huit buts concédés seulement. C’est une équipe qui sait ce qu’elle veut, qui a un bon mélange entre expérience et jeunesse. Ils ont aussi quatre attaquants qui font partie des meilleurs du championnat actuellement. »
J’aimerais toujours voir le Standard de la première mi-temps à Anderlecht »
« Ce sera un bon défi, comme l’était notre dernier déplacement à Anderlecht. On avait bien joué, surtout en première mi-temps, mais c’est compliqué de dire ça quand on perd finalement 3-0. Je veux voir du caractère, de la personnalité. Je voudrais toujours jouer comme en première mi-temps à Anderlecht, c’était un très bon Standard. Si on joue comme ça tout le temps, on gagnera encore beaucoup de matchs. »
C’est là qu’Ivan Leko verra si son noyau comporte « des grands joueurs »
Très largement, le Standard est l’outsider de la rencontre. Très rares sont ceux pensant honnêtement que les Rouches peuvent accrocher un résultat au Bosuil, dimanche. Une situation qui convient très bien à Ivan Leko, qui veut voir ses joueurs se dépasser pour accrocher un bon résultat, comme ce fut le cas, notamment, à Genk en tout début de saison.
« C’est une grande motivation pour nous de gagner quand on ne nous attend pas. Tout le monde va probablement se dire que l’Antwerp va gagner, parce qu’ils sont bons et que nos trois derniers matchs là-bas étaient nuls (sic.). Ce sont les moments que j’aimais déjà en tant que joueur et que j’apprécie aussi en tant que coach. »
« Je dis beaucoup que les grands matchs sont pour les grands joueurs, c’est là qu’on le voit. Pas quand c’est 0-3 et qu’on peut tricoter et essayer, mais à 0-0 dans un match difficile, en déplacement, contre une bonne équipe. Ces moments-là sont pour les grands joueurs et les grandes équipes, c’est là qu’il faut le prouver. »