Marquer deux buts dans un match, c’est encore compliqué pour ce Standard. Quand l’adversaire parvient donc à tromper deux fois Matthieu Epolo, il devient très difficile pour les Rouches de réagir. Un scénario qui s’est produit ce samedi soir, contre Westerlo.
Pour la deuxième fois de la saison, le Standard a concédé deux buts, lors de la réception de Westerlo, samedi soir. Les Rouches, qui n’ont marqué deux fois qu’à une seule reprise, à Dender, n’ont pas su répondre au 1-2 de Matija Frigan.
Les joueurs d’Ivan Leko ont évolué un cran plus haut, mais ont encaissé deux buts en transition. Le Croate n’avait pas manqué de faire un lien de cause à effet, en conférence de presse. « En ce moment, on ne peut pas gagner de match si on concède deux buts. On ne sait s’imposer que sur des scores comme 1-0, 0-0, 0-1, voire 2-1. »
« Il y a de l’amélioration, mais on ne saurait pas tout changer en quelques jours. Certains entraîneurs mettent parfois quatre saisons entières avant de gagner quelque chose. Parfois, on veut faire des grands pas et rapidement se projeter, mais c’est en faisant une étape à la fois qu’on y arrivera. »
La Pro League est plus relevée et plus serrée qu’auparavant
Le début de championnat est plus serré que jamais. Le Matricule 16 avait l’occasion de prendre la troisième place du classement en cas de victoire, et n’est toujours qu’à deux petites longueurs de la quatrième place du Club de Bruges.
« Le championnat n’est plus comme il y a dix ou quinze ans, quand on y jouait (il regarde Timmy Simons) et où les grosses équipes gagnaient 3 ou 4-0 tous les week-ends. Maintenant, les équipes sont bonnes, les entraîneurs préparent des tactiques et c’est différent. Il faut respecter chaque adversaire et chaque point » a conclu Ivan Leko.