La situation du Standard est de plus en plus préoccupante. Les déboires financiers du propriétaire, 777 Partners, inquiètent en vue de l’avenir du club.
Le Standard de Liège est passé sous pavillon étranger la saison dernière. Bruno Venanzi s’est retiré, laissant la place à la société américaine 777 Partners.
Seulement voilà, 777 Partners concentre les interrogations depuis déjà des mois. La société de Josh Wander est poursuivie devant les tribunaux américains pour « fraude majeure » (lire ICI). L’immobilière du club ainsi que Bruno Venanzi, créanciers de 777 Partners, vont déposer une requête afin de saisir leurs actions. Bref, rien de rassurant. Les fournisseurs
La situation actuelle ferait même craindre des risques de faillite, explique un article paru sur Sudinfo. L’attractivité du Standard a en effet considérablement baissé, également auprès des repreneurs potentiels si 777 Partners venait à se retirer.
Preuve que l’arrivée de 777 Partners n’a rien apporté de bon : la valeur du Standard a encore chuté. Depuis 2011, cette dernière a baissé de 22 millions d’euros. Le club ne vaut désormais plus qu’une dizaine de millions d’euros. Néanmoins, son rachat devrait coûter – en comptant notamment les dettes et l’argent à injecter dans le club pour le relancer sportivement – près de 50 millions d’euros.
777 Partners envisagerait de vendre le Standard. Si la société venait à partir, le Standard serait dans l’urgence de trouver les financements nécessaires. Un retour de Venanzi n’est pas à l’ordre du jour, car revenir au Standard ne serait pas sa volonté.