Malgré un début de saison contrasté, notamment en Coupe d’Europe, l’Union ne pointe qu’à une petite longueur de la sixième place. Sébastien Pocognoli n’a pas connu des débuts faciles au Parc Duden, mais il tient le coup.
Les débuts de Sébastien Pocognoli à la tête de l’Union Saint-Gilloise n’ont pas été faciles. Le vice-champion de Belgique occupe la 10e place seulement après un tiers du championnat. Avant la réception de La Gantoise, ce week-end, le T1 unioniste a été invité à passer « sur le grill », interview réalisée par la RTBF. Il est notamment revenu sur son arrivée au Parc Duden, cet été.
« Je n’ai pas postulé à l’Union, j’ai été contacté par les dirigeants. J’étais resté en contact avec le club après la fin de ma carrière, je venais régulièrement dire bonjour. Quand ils m’ont proposé le poste, je n’ai pas été surpris, cela faisait trois ou quatre ans que je me préparais dans l’ombre. »
C’est aussi dans la culture de l’Union »
« J’ai pu grandir et me perfectionner, c’est aussi dans la culture de l’Union de donner une chance à des opportunités inattendues (sic.). C’était pareil quand Karel Geraerts a repris l’équipe, il n’avait pas encore d’expérience.
Pour sa première en tant qu’entraîneur principal d’un noyau professionnel, Pocognoli n’a pas la tâche facile. Son noyau a été remodelé pendant l’été, les obligations européennes sont bien présentes et, surtout, l’Union ne doit pas perdre le cap, en championnat.
« L’Union a cette image de club sympathique, mais il y a beaucoup de pression ici. On doit prester sur plusieurs aspects auxquels le club accorde beaucoup d’importance, comme le style de jeu, l’attitude des joueurs et les résultats. »
Sébastien Pocognoli se sert encore de ce qu’il a appris au Standard
Pour ce faire, Sébastien Pocognoli s’appuie sur les expériences qu’il a vécues au cours de sa carrière. Après être passé entre les mains de Louis Van Gaal, Michel Preud’homme, René Vandereycken ou Marc Wilmots, le T1 peut synthétiser les idées.
« Chaque coach et chaque sportif est construit de deux choses. Son éducation, son bagage humain, et ses expériences vécues. J’ai forcément appris des coachs que j’ai rencontrés, mais je suis surtout imprégné de mes propres valeurs. »
« Chez les jeunes du Standard, on était formé à la dur, à la grinta, on ne renonçait jamais avant le dernier coup de sifflet. Comme joueur, j’ai été attiré par le pressing offensif et la projection vers l’avant. En devenant entraîneur, je me suis promis d’allier tous ces points. Il y a beaucoup d’humain dans ce que je veux instaurer. »