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Le Standard a été surpris à Dender, Ivan Leko le premier : l’étrange attente du coach des Rouches pour contrecarrer le plan de Vincent Euvrard

Le Standard a été surpris, à Dender, puisqu’il s’est retrouvé… avec la possession du ballon. Dominants en première période puis dominés en seconde, les Rouches ont vu Ivan Leko attendre la 75e minute pour réaliser un triple changement… un petit peu trop tardif ?

« Moins on a le ballon, plus on a de chances de gagner », déclarait Ivan Leko en conférence de presse, vendredi, dans la préface du déplacement à Dender. L’entraîneur du Standard pensait, comme à son habitude, jouer avec un bloc bas et des contre-attaques.

Sauf que Vincent Euvrard, visiblement, regarde les prestations de ses futurs adversaires, lis les conférences de presse et sait s’adapter à l’équipe qu’il va rencontrer. Car ce dimanche, le promu a totalement laissé le ballon au Standard, surtout en première période.

Le Standard ne s’attendait pas à avoir le ballon… et ça s’est vu

Les Rouches ont même compté jusqu’à 60 % de possession, une première cette saison. Un sentiment très clair est toutefois apparu immédiatement : la majorité des joueurs liégeois ne savaient pas quoi faire avec ce ballon. Les espaces étaient fermés, trouver la verticalité n’était pas toujours possible et, en début de première période, les pertes de balle se sont multipliées.

Ensuite, le Matricule 16 est véritablement rentré dans sa rencontre et a enfin eu une meilleure utilisation du cuir. Dans les déviations, Dennis Ayensa a réalisé une excellente entame, Hountondji a été menaçant dans la profondeur et Lazare Amani a amené beaucoup de liant. Sans avoir de grosse occasion, le Standard a multiplié les petites opportunités, s’est créé un temps fort, a logiquement marqué et aurait pu faire le break avant l’égalisation de Dender, tombée contre le cours du jeu.

Jusqu’à la pause, le Standard semblait maitriser son sujet, mais l’ajustement tactique de Vincent Euvrard a ensuite rabattu les cartes. Le bloc médian de Dender est devenu un bloc bas, les espaces étaient encore plus resserrés et là, c’est le promu qui a multiplié les dangers, à l’aide de contres fulgurants. Même si ce n’est pas sa qualité première, le Standard est capable de créer du jeu… sauf face à un bloc très bas, où il n’arrive pas à trouver la brèche dans le dos.

Un triple changement un petit peu trop tardif ?

Longtemps en seconde période, on s’est dit que le promu allait émerger. D’autant que, même dans les difficultés, Ivan Leko a attendu la 75e minute pour réaliser son premier (triple) changement, qui a changé les choses pour la fin de rencontre. Bolingoli a fait beaucoup de bien pour remplacer un Camara transparent, mais surtout, la qualité technique d’Alexandropoulos a permis de mieux gérer le pressing de Dender et de remettre de la pression en fin de match.

Car souvent, après la mi-temps, l’équipe liégeoise s’est retrouvée coupée en deux, avec un no man’s land au milieu de terrain comblé par le seul Ibrahim Karamoko, qui s’est démené pour fermer les brèches. Kuavita a eu du mal, Lazare restait beaucoup plus haut sur le terrain et défendre les contres de Dender devenait difficile. Après ce triple changement, le Standard a récupéré le contrôle des opérations et a même touché le poteau à la 87e minute, via Ngoy.

Oui, ce Standard sait jouer avec le ballon. Pas aussi facilement que d’autres équipes, mais il sait le faire, même si c’est contre sa nature. Mais il est clair que dans un match où son équipe avait la possession de balle, voir Ivan Leko attendre la 75e minute pour profiter de la qualité individuelle de Sotiris Alexandropoulos est surprenant. Car, invisible lors de sa montée la semaine dernière à Charleroi, c’est bien le Grec qui a redynamisé l’entrejeu liégeois. Un joueur au traitement parfois un petit peu bizarre…

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