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Le mot de « Gerouche »: UN STANDARD A DEUX VISAGES

Chers supporters,

Voici donc le premier de nos quatre derniers matchs remporté. L’indispensable a donc été honoré, brillamment dans un premier temps, plus laborieusement par la suite, ayant à nouveau permis à l’équipe en face d’y croire encore, malgré le 0-3 affiché.

En fait, ce match fut en quelque sorte à l’image de nos rencontres précédentes, où le Standard affiche un visage conquérant d’entrée de jeu, voire même brillant par moment, seule la concrétisation faisant parfois défaut, et puis parait s’éteindre une fois l’avance prise, un peu comme si notre équipe n’était capable de bien jouer que dans l’action car bien concentrée sur son sujet, sur l’objectif à atteindre, en y mettant la volonté nécessaire.

Par contre, une fois devant, la rigueur, la détermination, la concentration même, semblent se relâcher, l’équipe paraissant prise entre deux chaises, continuer à attaquer malgré le score ou défendre et donc rester derrière, le choix ne lui paraissant pas évident. Et comme, la plupart du temps, elle n’opte ni pour l’une ni pour l’autre option, elle semble par moment perdre son jeu, bizarrement.

Cette fois, en terme d’efficacité, ce fut du cent pour cent à la côte, bien aidé il est vrai par le premier but tombé de nulle part ou presque, avec cette reprise en louche d’Ohio, retombant quasiment dans le but du pauvre Hubert, qui plus est guère aidé par son défenseur.

On peut parler de coup de chance, ce qui mit les nôtres en confiance et leur permis de continuer sur leur lancée. Mais en voyant les Ostendais, peu avant la mi-temps, revenir à 1-3, je me suis remis à craindre le pire, soit un scénario similaire à celui encaissé face à Zulte, quinze jours plus tôt, car un nouveau but Ostendais à la reprise aurait plongé l’équipe dans le doute, le stress d’une nouvelle « remontada », trottant certainement encore dans les têtes.

Fort heureusement, il n’en fut rien, bien aidé il est vrai une fois encore par un joueur adverse, se permettant de faucher sans discernement Zinckernagel, ce qui lui valut la carte rouge, logiquement.

Il y a des jours comme ça, où tout roule, et d’autres pas. Mais de tels cadeaux ne se répèteront pas chaque fois !

Cette récurrence à abandonner le jeu à nos adversaires une fois aux commandes est devenue une bien mauvaise habitude dont il serait nécessaire de se débarrasser au plus vite, sans quoi….

Quoiqu’il en soit, grâce à  ce succès, le Standard parait être dans les temps et dans les chiffres pour se maintenir dans les huit premiers au classement, malgré les succès improbables au départ de ses poursuivants, soient les victoires de Charleroi à Westerlo et des mauves à Eupen, presque contre toute logique, et qui tombent bien mal.

Une défaite à la côte aurait donc eu des conséquences « catastrophiques », nous mettant dans une situation bien inconfortable.

A présent, le Standard a presque son sort dans les mains, devant recevoir successivement le leader, Genk, et dans la foulée, nos éternels rivaux, le sporting de Charleroi.

Il serait vraiment navrant si nous ne parvenions pas à emporter au moins une de ces deux rencontres à domicile. Et pourquoi pas les deux, tant qu’à faire, le Standard étant passé maitre dans l’art de réaliser des exploits contre les meilleurs, et de se planter contre le moins forts….

D’autant plus que les hommes de Vrancken ne semblent plus détenir la forme qui leur permit de prendre le large au classement au premier tour, il est vrai privé de leur maitre à jouer devant, Onwachu, ce qui pèse lourd dans la balance. Nous sommes bien placés pour le savoir, nous qui ne disposons pas de ce fer de lance capable d’empiler des buts en toute circonstance et devons nous reposer sur cet imprévisible Ohio, ou pire encore sur un Perica beaucoup moins vif, ou un Emond en manque de compétition.

Quand nous aurons trouvé une véritable solution à ce problème, nous pourrons probablement viser plus haut.

En attendant, le Standard devra plus que probablement cette saison se contenter des playoffs2, ce qui serait déjà une performance, sachant d’où on vient et en tenant compte d’un effectif une fois encore décapité dans certains secteurs, Ronny Deila parvenant à toujours tirer le meilleur de son insuffisante phalange.

Chapeau bas à lui, lui qui tente envers et contre tout de relancer chaque fois qu’il en a la possibilité Perica, toujours en manque cruel d’efficacité, sans réel succès…..

Davida, lui aussi lancé dans le bain tout à la fin, crut pouvoir engranger de la confiance après ce que tous pensions être son premier but sous nos couleurs, mais le var, une fois de plus, en décida autrement, un orteil dépassant la fameuse ligne de référence qui décidément ne tolère rien. Mais ce sujet a déjà été suffisamment abordé précédemment, et tant que personne bien placé ne s’insurgera contre une telle débilité, rien ne changera.

Gérouche

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