Le mot de « Gerouche »: QUEL AVENIR AVEC 777 ?

Chers supporters,Tout d’abord, je tiens à présenter mes meilleurs veux à tous, pour 2024, la santé et la famille restant le plus beau des cadeaux.Je profite ensuite de cette trêve pour tenter de cerner avec vous les raisons qui peuvent pousser un investisseur tel que 777 à Investir dans un club de football comme le nôtre, avec les retombées qui se voudraient favorables pour les deux entités, sorte de « WIN WIN » comme on dit dans le milieu des affaires.Plus encore, j’aimerais appréhender les possibilités et les perspectives sportives qui en découlent, sachant que ces mécènes sont rarement désintéressés, alors que le football est plus souvent générateur de pertes financières que de rentrées.Dans le cas qui nous concerne directement, nous faisons désormais partie de la « galaxie » 777, qui a pris le pari de jouer sur plusieurs tableaux, un peu comme on joue en bourse, évitant ainsi de mettre tous ses œufs dans le même panier afin de diminuer les risques.Leur exigence, et elle est à tout le moins compréhensible, est avant toute chose d’atteindre l’autonomie financière des clubs placés sous son hégire, avec à la clef l’équilibre du résultat annuel, qui doit cesser de faire l’objet d’un renflouement annuel de la part de notre investisseur. Plus facile à dire qu’à réaliser, les exigences des sportifs de haut niveau étant parfois exorbitantes, générant des coûts de masse salariale très élevés, pas toujours en adéquation avec les moyens et les rentrées financières d’un club sportif.  Difficile dès lors d’attirer des bons joueurs sensés relever le niveau de l’équipe, surtout quand le club en question s’appelle le Standard et qui ne peut se contenter de jouer chaque année les « faire valoir » dans notre compétition Nationale, où la logique et le palmarès devrait plus encore rimer avec ambitions.Outre les coûts salariaux, il y a les investissements liés aux transferts, rarement gratuits, qui font que notre parténariat a adopté une approche frileuse en matière de recrutement, sachant qu’ils doivent encore trop intervenir dans la gestion du Standard pour joindre comme on dit « les deux bouts ».Normal aussi, sachant cela, un club mal géré ne pouvant qui plus est se permettre d’investir à tout va, sans la moindre garantie.Alors, quelle serait la meilleure solution, les plus belles perspectives d’avenir avec un tel investisseur, la solution actuelle n’étant pas très prometteuse, sportivement parlant ?Aussi vais-je me lancer dans une idée, à priori pas plus bête qu’une autre, qui pourrait nous sortir de l’impasse actuelle …. A savoir séparer le club et le noyau « joueurs », qui deviendrait du même coup un noyau unique et commun à tous, mais avec des affectations différentes.  Je m’explique.Je m’étonne en effet que le groupe 777 n’ai pas pensé à cette solution, pour autant qu’elle soit juridiquement réalisable.Dans la perspective de la création d’un groupe de clubs labellisés 777, ne serait-t-il pas envisageable que cet investisseur achète en son nom seul des joueurs, après bien sûr concertation avec les clubs partenaires selon leurs besoins, quitte à soumettre aux joueurs déjà en place dans leurs clubs de nouveaux contrats les liant directement à leur nom, pour ensuite les placer là où ils seront le plus utiles, essentiellement dans les clubs demandeurs en fonction des profiles, le but final pour 777 étant bien entendu de réaliser des profits sur la revente de joueurs leur appartenant, profits qui échapperaient ainsi aux clubs, et donc d’acheter à des prix qui permettent de l’envisager, plutôt que de les acquérir au nom et au profit d’un club en particulier, avec les risques que cela comporte en terme de profit.Les clubs partenaires n’auraient par conséquent plus qu’à s’occuper de la gestion quotidienne de leur noyau mis à disposition et de leur chiffre d’affaires à maintenir en équilibre, sachant que les salaires des joueurs sont bien entendus à leur charge.Une telle façon de procéder devrait permettre en effet à 777 d’envisager l’acquisition d’authentiques vedettes en devenir, ceci sans tenir compte de la situation financière de leurs clubs satellites en particulier, étant en mesure de reprendre « leurs billes » à tout moment. Mais ceci devrait aussi être profitable aux clubs, le frein mis sur les investissements étant levés. J’imagine que certains trouveront cette idée « ridicule », voire trop avant-gardiste, mais, à bien y réfléchir, elle pourrait faire son chemin.Quoiqu’il en soit, l’avenir pour le Standard, c’est déjà demain.Comme tous l’ont appris ce dernier week-end de 2023, notre entraineur Carl Hoefkens a logiquement été désavoué par la Direction du club, aucun entraineur ne pouvant résister à de telles statistiques !Un certain nombre le soutenait encore, indépendamment des résultats, estimant que le problème se situait ailleurs, soit dans la consistance du noyau. Mais, pour rappel, ces mêmes critiques étaient enthousiastes au terme du mercado d’été, les propos du coach allant dans le même sens.Bien sûr, au vu des prestations, il y a eu des erreurs dans l’enrôlement de quelques têtes, mais elles ne peuvent dissiper le constat amer quant à la gestion aléatoire du coach de son noyau, qui laissa plus d’une fois à désirer.Et comme souvent, il est plus facile de remplacer la « tête » que de virer toute une équipe en proie au doute, le jeu de chacun ne cessant de régresser depuis quelques semaines. Signe le plus souvent significatif d’un malaise profond.Quant à la désignation du futur coach, et comme déjà cité, si j’avais un choix à formuler, je miserais sur le duo déjà en place, à savoir JEUNECHAMPS et THYS, même si la perspective de voir confier l’équiper à Marc Wilmots ou Rednic ne serait pas pour me déplaire. Mais de grâce, évitons encore un mercenaire qui ne connait rien au Standard.Ce serait encore une perte de temps énorme, temps que nous n’avons plus, et une prise de risque inconsidérée.Gerouche