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Le mot de « Gerouche »: PARENTHESE NATIONALE

Chers supporters,

Sorte d’intermède entre la fin de la phase classique et le début des playoffs, la sortie de notre équipe Nationale méritait toute  notre attention, à défaut de voir évoluer notre équipe de cœur.

A ce titre, j’étais assez curieux de voir comment nos diables rouges allaient se comporter sur le terrain, en égard aux nombreuses défections d’une part, à la dernière déconvenue en Suisse d’autre part, qui nous avait laissé à tous un souvenir bien amère.

Or, je ne sais quel est votre sentiment ce matin, mais cette équipe « recomposée », rajeunie aussi, m’a vraiment bien plu hier soir.

Les nouveaux joueurs censés remplacer des joueurs cadres ont non seulement été à la hauteur, mais quelques-uns m’ont paru mieux inspirés que ceux qui se croyaient jusqu’ici incontournables, peut-être.

Certes, en face, l’opposition ne m’est pas apparue très consistante, du moins dans leurs actions offensives, et je m’attendais à mieux de la part des Russes, mais quand même.

Ce genre de match, face à ce genre d’équipe, ne nous a guère réussi par le passé, face à une formation qui refuse le jeu et se cantonne derrière, la plupart du temps.

Que nous soyons parvenus, dans ces conditions, à leur planter trois buts a de quoi rassurer pour notre futur, c’est mon humble avis.

Je passerai sous silence le raté affligeant de notre grand portier qui nous a mis un moment en difficultés, lui qui ne nous a pas habitué à une telle nonchalance ! Mauvais point qui tombe au plus mauvais moment pour lui, déjà écarté au Réal de Madrid au profit d’un certain Navas. Jamais bon pour la confiance, ça….

Par contre, je ne tarirai pas d’éloges envers Youri Tielemans, censé suppléé  Kevin De Bruyn. Mission totalement réussie pour lui et pas sûr que le sociétaire de Manchester aurait fait mieux que lui.

Sur nos flans, Thorgan Hazard à gauche et Timothy Castagne à droite ont séduit, eux aussi, couvrant parfaitement leur couloir et apportant fréquemment le danger à chaque que l’occasion se présentait.

Yannick Carrasco et Thomas Meunier n’ont qu’à bien se tenir désormais, car ils savent que leur substitut n’ont rien de faire valoir, que du contraire.

Leander Dedoncker, quoique moins visible à cause essentiellement d’un rôle ingrat et plus effacé, mais tellement nécessaire à la récupération, m’a bien plu lui aussi, même s’il n’évolue pas vraiment dans le même registre qu’Axel Witsel, meilleur conservateur du ballon. Et c’est peut-être tant mieux en fin de compte, car notre ancien « rouche » pêche parfois en monopolisant trop le cuir, ayant pour conséquence de ralentir le jeu, souvent. C’est bien quand on doit protéger un résultat, beaucoup moins quand on doit produire le jeu vers l’avant et garder l’initiative.

Aussi, très honnêtement, cet entrejeu qui inspirait quelques craintes sur le papier du fait de son manque d’expérience, a été remarquable d’abnégation, de cohésion, de circulation du ballon et parfois même d’imagination.

Je m’en voudrais aussi de passer sous silence la prestation de Michy Batshuayi, qui, même si la malchance la empêché de marquer par deux fois, a sacrément pesé sur la défense russe, se permettant qui plus est quelques jolies déviations avant notre Eden, ce dernier étant une fois encore au-dessus du lot. Tout bon ce Michy version équipe Nationale, que je préfère à Romelu lukaku, l’autre grand absent de la soirée et plus à son aise quand il bénéficie d’espace que dans le rôle confié hier soir à Michy.

Enfin, notre défense, si friable sur les bords du lac Léman en novembre dernier, même si peu chamboulée, seul Dédric Boyata prenant la place de Vincent Kompagny, m’est apparue très sûre elle aussi, à l’image du reste de l’équipe, de très bonne augure pour les prochaines échéances.

Je pense très sincèrement qu’il ne faudrait plus trop y toucher, quitte à ne plus faire appel au fragile Vincent, histoire de créer définitivement des automatismes entre les trois titulaires, si ce n’est déjà fait. Sans oublier que nous avons encore sous la main un DeNayer, en progrès, un Zino VanHeusden, en devenir, dans un secteur réputé jusqu’ici comme étant notre point faible…

J’en viendrais presque à me demander si la fameuse « génération dorée » dont il fut abondamment question ces dernières années, Eden Hazard excepté, n’est pas déjà en train de passer la main après n’avoir finalement jamais pu atteindre les objectifs dont on la croyait capable ! N’y a-t-il pas plus encore de talent dans ceux qu’on a pu voir à l’œuvre hier ? Surtout que deux autres joueurs pourraient très vite faire eux aussi leur « trou » prochainement, avec Léandro Trossart que j’apprécie énormément, et le jeune Verschaeren, issu de la maison mauve, mais bon, personne n’est parfait…..

Les deux seuls bémols de cette belle soirée et victoire, sont à trouver devant, malgré tout.

Tout d’abord, je ne dirais pas que Fellaini nous a manqué, mais une chose est certaine, il nous a manqué sa taille, son poids devant, lors des centres aériens, tous nos coups de coin étant restés sans suite. Un Benteke en forme aurait fait du bien, à défaut d’un autre client devant.

L’autre déception s’appelle Dries Mertens, que je n’ai  pas trouvé très saignant, alors qu’on le disait en grande forme, comme quoi le rôle de « joker » lui sied bien mieux que celui de titulaire.

S’il est une chose à modifier dans le onze de base, à mon sens, c’est bien de ce côté que Mr Martinez doit chercher.

Renforcer encore l’entrejeu en y ajoutant un Hans Vanaken, dans un rôle plus en retrait que celui de Dries, me paraitrait être une bonne idée, quitte à laisser les avants postes aux seuls Eden et Michy, ou Romelu, suivant le contexte du match.

En attendant, allez les diables, votre COLOSSAL FAUX PAS qui vous priva du FINAL FOUR est presque oublié, c’est déjà ça.

Gérouche

One thought on “Le mot de « Gerouche »: PARENTHESE NATIONALE

  1. D’accord avec toi, Gerouche
    Cette équipe m’a bien plus aussi sauf Mertens qui a prouvé définitivement qu’il joue mieux en joker.
    Et donc elle a prouvé que nul n’est irremplaçable sauf Eden (il faut bien l’appeler par son prénom car son frère commence à s’imposer au détriment de Carrasco, pas difficile, ou Chadli).

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