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Le mot de « Gerouche »: MAIS ILS SONT FOUS

Oh oui

Complètement fous, oh, oui …..

Et moi sans doute un peu aussi, chers supporters

Car qui aurait pu imaginer, même les plus optimistes, que le Standard allait s’imposer en venise du nord.

Certes, nous n’affrontions que le FC Bruges, soit les récents vainqueurs de l’Atalanta en champions League, ceci au terme d’une véritable démonstration dont les spécialistes se souviendront.

Alors oui, je dois bien l’avouer, jamais je n’aurais osé parier ne fusse qu’un Euro sur une victoire de notre équipe, qui plus est s’exporte très mal en dehors de son stade, n’ayant pas oublié la déculottée subie voici plus de deux semaines à Westerlo.

La preuve, c’est qu’au terme de notre rencontre de samedi soir en tennis de table, et ayant abordé le sujet du Standard avec un équipier qui osait soutenir que les rouges allaient s’imposer, j’osai parier, jugeant ne guère prendre de risques !

Quand je vous dis que les jeux de hasard, très peu pour moi, car, quand bien même il n’y aurait qu’un billet perdant dans un lot de dix, ce sera systématiquement pour ma pomme….

Cette blague mise à part, et étant retombé sur terre après être monté au septième ciel, comme beaucoup d’entre nous j’imagine, l’heure est venue de tenter de comprendre les raisons de ce succès aussi inespéré que miraculeux, en égard des forces en présence, et plus encore quand on sait que nous avions un certain monsieur Visser au sifflet, soit un homme qui ne nous a pas souvent réussi par le passé.

Tout d’abord, et il n’est pas sot de le reconnaitre, le Standard est et reste un club hors norme, capable du meilleur contre les plus forts et du pire face à des équipes de moindre envergure.

Mais là, je le répète, le fossé paraissait tellement grand !

Et puis, il y eut cette composition de départ, bien plus équilibrée entre les automatismes durement créés et les nouvelles têtes, l’ensemble paraissant bien mieux senti que le weekend dernier, face à Genk, seul l’hésitant Bazunu n’inspirant guère confiance au coup d’envoi.

Bref, bravo à vous, monsieur Leko, pour avoir cette fois osé raisonnablement, en replaçant déjà notre guerrier Hautekiet dans la défense tout en maintenant Szalai, au gabarit impressionnant, en maintenant Sotiris dans l’entrejeu, aux côtés d’Oneil, ce qui contribua à une meilleure remontée de ballon que de coutume, et en replaçant Lazare un cran plus haut, davantage en soutien de Zequiri, tous ces changements apportant bien plus de lien dans notre jeu !

Et puis, il y eut le déroulement de la rencontre proprement dit, avec les inévitables situations de jeu tombant parfois d’un côté, parfois de l’autre, comme cette fusée des pieds de Nielsen, échouant fort heureusement sur la transversale.

Mais, cette action mise à part, les Brugeois ne semblaient pas spécialement à leur affaire, butant sur notre défense attentive et bien regroupée. Evidemment, les gazelles virent un pénalty là où tous n’aperçurent que de la simulation, sanctionnant une première fois Tzolis par une carte jaune tout à fait logique, mais qui s’avérera plus tard déterminante pour la suite des débats.

Aussi, quand ce diable de Jutgla permit aux Blauw en Zwart d’ouvrir la marque, on aurait pu croire que les jeux étaient faits, surtout en connaissant nos difficultés à marquer un but et sachant que notre dernier rempart, à savoir notre géant Irlandais, allait nous valoir encore de très chaudes situations…. Et bien des sueurs !

Or, c’est tout le contraire qui se produisit…. Nos joueurs sentant au fil des minutes que ce Bruges là était à prendre, affichant même par moment une certaine nervosité inhabituelle confirmée par cette semelle du joueur grec, justement exclu et qui ne décolérait pas !

La suite, on la connait, le Standard bénéficiant d’un arbitrage outrancier et à sens unique, provoquant les déclarations incohérentes et déplacées des cadres Brugeois, peu habitués à être aussi malmenés et peu favorisés par le corps arbitral, qui plus est sur ses terres !

Et puis, cerise sur le gâteau, ce Bazunu qu’on maudissait paraissait avoir retrouvé subitement son niveau, nous sauvant à deux ou trois reprises ! Tous les éléments paraissaient donc réunis pour nous sourire, et réunis au contraire pour victimiser nos adversaires, les jets de goblets, les insultes lors de la sortie de Lazare, les commentaires désagréables au micro et même la Direction s’en prenant à monsieur De Visser, celle là même qui avait refusé avant le coup d’envoi l’affichage d’un tifo à l’encontre du racisme, soucieux parait t’il de ne pas remettre de l’huile sur le feu, selon leurs propres aveux !

Je me dis finalement qu’il y a une JUSTICE, si pas ici-bas, au moins plus haut, et que les méchants, les profiteurs, les menteurs, les malhonnêtes, peuvent parfois être punis contre vents et marées !

Plus sérieusement, et pour une fois on ne s’en plaindra pas, monsieur Visser fut impeccable, et toutes ces décisions prises étaient à mes yeux totalement justifiées !

A croire que la déclaration sur Antenne de Nicolas Frutos, avouant que les clubs Wallons ne bénéficient que très rarement de décisions favorables, n’ai fait son chemin.

C’est en tous cas et en général ce que pensent les vainqueurs au détriment des râleurs, mais, très honnêtement, j’ai beau revoir les actions principales, je ne vois vraiment pas matière à discussion, encore moins à de telles déclarations empruntes de malhonnêteté, monsieur Visser en prenant pour son grade, injustement !

Mon dernier souhait est donc que de tels agissements ne restent pas impunis, car le rôle du club phare de notre championnat ne doit en rien lui conférer un statut « d’intouchables », eux qui devraient montrer le bon exemple, pas ce vilain visage de bien mauvais perdant ! Vous êtes un TOUT PETIT, monsieur Verhaeghe !

En attendant, voilà une course au top 6, que l’on pensait sans suspense, bel et bien relancée, la place occupée par la Gantoise n’étant à nouveau plus inaccessible, surtout quand on sait que nous allons recevoir les mauves en proie aux doutes d’ici peu, en terminant chez nous face à l’Antwerp, et que l’exploit ne parait vraiment pas impossible à notre équipe qui vient de faire le plein de confiance avec un entrejeu quelque peu retrouvé !

Mais le plus important n’est t’il pas la démonstration que vient de faire le STANDARD, capable de battre les champions de Belgique avec un onze moins qualitatif, comme quoi en football tout est possible, y compris pour un futur investisseur désireux de remettre notre club sur les rails pour entrevoir un avenir plein d’étoiles !

C’est beau, parfois, de rêver !

Gérouche

 

One thought on “Le mot de « Gerouche »: MAIS ILS SONT FOUS

  1. un superbe match de référence ça oui, j’en arrive à me poser des questions, est-ce mieux de jouer les playoff 1 avec un gros retard et avoir peu de chance d’obtenir quelque chose ou jouer les po2 à fond cette fois avec l’envie de les gagner, alors en 2 match on aurait nos chances pour l’europe, mais bcp d’argent est en jeu pour les po1…. à voir….

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