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Le mot de « Gerouche »: LE TEMPS DES CADEAUX

Chers supporters,

Il nous a été permis de suivre les deux rencontres des diables, durant cette trêve internationale, pas vraiment de quoi nous remettre de la récente dégelée de nos couleurs à la Ghelamco Arena, quelques jours plus tôt.

Le point d’orgue a été atteint hier soir, avec cette défaite face à Israël, équipe à ne pas sous-estimer certes, surtout après avoir obtenu le partage à Paris, mais que nous aurions dû battre logiquement, même avec un effectif décimé, au vu des vingt premières minutes de haut vol livrées par nos jeunes joueurs !

Les joueurs israeliens paraissaient par moment dépassés face à une telle fougue, une telle maitrise technique dans nos rangs.

Et puis, que s’est t’il passé ensuite dans la tête des joueurs sur la pelouse, après une première incursion de nos adversaires suite à un premier cadeau et ayant failli faire mouche contre le cours du jeu ?

L’équipe s’est t’elle mise à douter, à avoir peur alors que les joueurs pensaient avoir la tâche facile au vu de cette entame de match, au point de perdre tout son allant, multipliant les erreurs et offrant des opportunités venues de nulle part à nos opposants qui n’en demandaient pas tant !

Certes, la sortie de Trossart, un des rares cadres encore sur la pelouse au coup d’envoi et brillant jusque-là, fit mal, la plupart se retrouvant sans véritable repaire sur le terrain.

Mais on peut légitimement se demander comment il est possible avec cette nouvelle génération, cette nouvelle équipe Nationale, d’afficher à chaque fois et en très peu de temps des visages diamétralement différents ?

De toute évidence, certains joueurs retenus sont actuellement bien trop courts pour prétendre à une place de titulaire en équipe Nationale, l’entraineur n’ayant d’autres choix que de faire appel à eux au vu des innombrables absences relevées, tant avant ces deux rendez-vous, qu’en cours de stage, plusieurs ayant préféré quitter le navire. Bien triste et assez révélateur du mauvais climat qui règne en ce moment au sein de l’équipe Nationale.

Car, comme toujours, quand les résultats suivent, tout le monde est beau et gentil, quand c’est le contraire, ça craint à tous les niveaux et l’entraineur en prend pour son grade.

Ca me rappelle un peu la période initiale de mise en place de notre génération « dorée », souvent pointée du doigt car beaucoup, malgré les talents déjà évidents sur la pelouse, ne comprenaient pas l’absence de résultats à l’époque, la cohésion et les automatismes ne s’inventant pas du jour au lendemain, même en alignant des grands talents !

Les joueurs d’aujourd’hui sont t’ils aussi promis à un aussi bel avenir ? Rien n’est moins sûr, car, dans cette équipe n’ayant pas encore vraiment dégagé de profils indispensables, personne ne semble être en mesure de diriger la manœuvre, comme ont pu le faire Kevin DeBruyne, Eden Hazard et Axel Witsel.

Du talent il y en a certes, mais pas nécessairement complémentaire, tant devant que derrière, Openda peinant à aligner des prestations comparables à celles affichées en club.

Mais moi, ce qui me fait le plus sourire, c’est cette maudite manie de systématiquement réclamer la tête du coach Nationale, pointé comme responsable de tous nos maux.

Ok, je sais ce que vous allez me dire : « gerouche, tu n’es guère en reste pour décrier un entraineur au Standard, critiquant et remettant souvent en cause ses choix ». Ce en quoi vous aurez raison…. En partie, car la situation d’un entraineur en équipe Nationale est toute autre qu’en club.

Cet homme n’a souvent que peu de temps pour créer des automatismes entre les nouveaux, l’essentiel reposant la plupart du temps sur la mise en place, les choix, la détermination des responsabilités, l’analyse du jeu de nos adversaires, et ça s’arrête là.

Or, je pense que Tedesco a, à peu de chose près, approché presque tous les éléments possibles censés remplacés les anciens titulaires, et a donc ratissé large, trop peut-être…..

Mais son travail n’a pas été facilité par l’affaire « courtois », qu’il traine encore derrière lui. Il ne l’est pas non plus avec toutes ces déclarations de joueurs phares, qui n’ont plus trop envie de joueur pour l’équipe Nationale car trop longtemps habitués à jouer pour la gagne. Il l’est encore moins face à toutes ces défections de dernière minute, suite à des blessures diplomatiques et bienvenues pour quelques-uns.

Quel entraineur, dans ces conditions invraisemblablement difficiles, aurait pu faire mieux ?

Nous n’avons pas été ridicules face à la France, dernièrement, seul le réalisme faisant défaut.

Nous ne l’avons pas été davantage face à l’Italie, très séduisantes en première mi-temps, parvenant à redresser la barre en seconde, sans toutefois encore pouvoir conclure nos occasions.

Le chemin qui nous sépare des résultats positifs n’est donc aucunement un fossé impossible à combler !

Il faut juste que le coach puisse s’appuyer sur un effectif stable, nanti d’un peu plus d’expérience et si possible encadré par l’un ou l’autre ancien capable de prendre son relais sur le terrain, rien de moins, rien de plus.

Ah mais si, j’oubliais sans doute l’essentiel : LA MOTIVATION !

Il faut que les joueurs présents soient motivés par un but, un projet concret, une qualification pour un grand tournoi, au lieu d’avoir l’impression de jouer pour des prunes, la cause étant entendue depuis longtemps dans cette Nations League où nos chances de passer étaient bien minces au vu de l’opposition, face à des équipes autrement bien huilées que la nôtre, en proie au doute et en plein chantier.

Alors, si je devais voter pour un STOP ou ENCORE à l’encontre de Tedesco, en mars prochain, je dirais ENCORE, sauf si le groupe de joueurs n’en veut plus. Car, bien évidemment, je ne suis pas dans le vestiaire pour voir ce qui s’y dit ou ce qu’il s’y passe.

En attendant, revoici notre championnat qui reprend ce weekend, avec la réception du CS Bruges !

ET, là, franchement, on n’a pas intérêt à nous louper !

Bonne semaine à tous

Gérouche

3 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: LE TEMPS DES CADEAUX

  1. Bonjour Gerouche,
    Là tu me fais un grand plaisir quand tu reconnais que tu as parfois un peu trop tiré sur l’ambulance (l’entraîneur) en ce qui concerne le standard!!
    Faute avouée est à moitié pardonnée, dont acte.
    En ce qui concerne l’équipe nationale, je reconnais volontiers comme toi que la tâche d’un entraîneur n’est certainement pas simple.
    Il hérite d’une équipe « génération dorée » en fin de vie avec des jeunes pousses qui sont encadrées par certains mi-anciens qui se voient déjà reprendre la place des stars avant d’en être.
    De plus, les quelques cadors se désistent les uns après les autres ; guidés probablement par leur club qui estiment trop les payer pour qu’ils se blessent au vu de la cadence infernale imposée par ce montage faux championnat friqué.
    Faut avouer que nous arrivons presque à relativiser les sacrés problèmes que nous ont refilés Venanzi et 777, non ?
    Je reviens sur la composition de l’équipe nationale espagnole (Espagne où je me trouve pour l’instant), regarde Gerouche de plus près cette composition, il y a quelques basques qui la compose dont la charnière centrale (entre autre).
    Ces mecs sont habitués à jouer entre eux dans le championnat espagnol avant tout et tu as vu le résultat ? c’est peut-être le football le plus agréable à regarder aujourd’hui.
    Une piste à creuser pour ton prochain billet ?
    Bonne journée à tous, essayons de garder le sourire et de relativiser comme dit plus haut.

    1. Oui mais la Belgique n’est pas l’Espagne Osiris ! On a de bons joueurs aussi mais impossible de les garder et de les faire jouer ensemble sur un championnat ! C’était possible avant, quand nous étions jeunes, plus aujourd’hui hélas. La faute à qui ?

  2. Je dis STOP.
    Tedesco ne tient plus son vestiaire, l’ambiance est pourrie, les joueurs s’engueulent ou ne veulent pas venir.
    Un Euro très décevant (c’est le moins qu’on puisse dire) et 4 points pris en NL.
    Certes, c’est un phase de transition mais ce n’est pas en écartant des tauliers comme il l’a fait à sa prise de pouvoir qu’il allait raccourcir le délai.
    L’ambiance, la cohésion et le jeu s’effritent.
    Il ignore des joueurs de la JPL qui pourraient aussi bien performer que certains.
    Des choix de sélection et/ou tactiques incompréhensibles, …
    On verra ce qu’il adviendra de la nomination de VM.

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