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Le mot de « Gerouche »: LA PREUVE PAR SOTIRIS !

Chers supporters,

Ainsi donc, une soirée, qui s’annonçait de la plus belle des manières au vu de notre prestation de haut vol en 1ére mi-temps face aux hommes de Mazzu, a failli une fois encore tourner au vinaigre, et pas qu’un peu, après un second acte n’ayant rien à voir avec le premier, mais, surtout, avec une nouvelle « floche » de notre gardien fantoche, même s’il nous faut reconnaitre qu’il nous avait sauvé la mise quelques jours plus tôt.

Epolo, puisqu’il s’agit de lui, est bien capable du meilleur comme du pire, à n’en pas douter.

Pas vraiment rassurant ! Tout au plus pouvons nous espérer qu’il grandisse et apprenne davantage de ses erreurs !

Au standard, décidément, rien ne se passe et ne se déroulera jamais comme nul par ailleurs, les scénarios les plus improbables et les plus fous pouvant se produire à tout moment, tant et si bien que, même nantis d’un bel avantage au marquoir, RIEN n’est jamais vraiment acquis !

Encore heureux que le VAR, cette fois en notre faveur, soit intervenu, au grand dam de Felice Mazzu, sans quoi…..

Du reste, je dois bien avouer mon étonnement face à cette règle du hors-jeu, déjà si compliquée à appliquer, et encore sujette à interprétation suivant qu’il s’agit d’une action initiale ou d’une nouvelle action dès l’instant où un défenseur ou le gardien himself ait touché le ballon. Décidément, les responsables de ces règlements souvent contradictoires ont vachement l’esprit « tordu », si je peux m’exprimer ainsi.

Pour moi, dès l’instant où un attaquant est en position « offside », la phase doit être interrompue, point, ce qui n’est évidemment pas possible à cet instant précis et qu’il nous faut obligatoirement revenir en arrière. Toute action qui se prolonge au-delà du hors-jeu constaté doit être considérée comme nulle et non avenue !

Mais bon, revenons-en si vous voulez bien au « meilleur », soit le premier acte.

Rarement je n’avais vu notre équipe développer un pareil jeu, même si les améliorations étaient évidentes et mise en avant lors de nos dernières parutions, du moins dans la construction vers l’avant, les combinaisons et le jeu offensif, seul manquant le plus souvent le réalisme dans le petit rectangle adverse.

Je ne devrais pas mettre en avant un seul homme, mais je vais tout de même le faire, à savoir que ce Sotiris, ignoré et snobé par Leko depuis son arrivée au Standard, pour privilégier l’insipide et transparent Marco Bulat, a apporter une toute autre dimension à un entrejeu qui était en souffrance depuis l’entame de la compétition, constat très souvent pointé du doigt par la plupart des supporters.

Alors, excusez-moi, mais, même si je dois reconnaitre les mérites et la main mise de Leko sur l’équipe, qui justifie le plus grand respect, je ne crierai pas au génie pour avoir osé enfin remplacer un garçon qui ne donnait pas satisfaction, mis à part l’un ou l’autre coup de patte salvateur, pour lancer le grec dans le grand bain dès le coup d’envoi.

Je dirais plutôt que ne pas l’avoir fait avant nous a certainement coûté quelques points !

Ah, ces entraineurs quels qu’ils soient, quand ils ont une idée en tête, il est souvent bien difficile de la faire changer !

Toujours est t’il que, déjà en coupe face à un adversaire à priori moins qualitatif, ce Sotiris avait montré un bien beau visage, et que celui affiché durant la première heure de jeu, malgré un match de 120 minutes dans les jambes trois jours plus tôt, n’a fait que confirmer nos impressions ; ce joueur est vraiment bon et sera, je l’espère, bien difficile à déloger dans les semaines et les mois à venir !

La recette par rapport à Bulat est très simple en fait ; courir davantage, s’impliquer physiquement et oser !

Bref, le jour et la nuit entre les deux hommes !

Et il a suffi que notre grec paraisse pour apporter une nouvelle dynamique et améliorer tout un compartiment de jeu qui, jusqu’ici, était incapable de soutenir la comparaison face à nos rivaux.

Une bien belle trouvaille, assurément. A un point tel qu’on peut ce matin nous demander si ce Djukanovic, laissé lui aussi en veilleuse depuis son arrivée, ne pourrait pas faire pareil, pour autant qu’il reçoive SA chance.

Quoiqu’il en soit, revoici à nouveau le Standard relancé et qui demande confirmation dans les prochaines semaines.

Autant de raisons d’espérer des jours meilleurs, pas nécessairement le top 6, car certaines lacunes sont encore à régler, comme notre inefficacité devant, notre imperméabilité derrière, les erreurs d’un gardien peu rassurant par moment, mais la chose doit pouvoir être possible, car, au STANDARD, RIEN N’EST IMPOSSIBLE.

Et ce n’est pas l’avènement de Lawrence, cet autre joueur mal considéré la saison dernière et incapable d’élever son jeu une division plus bas, qui nous dira le contraire ! Sacrée métamorphose pour ce garçon devenu lui aussi incontournable, où qu’il soit aligné.

Bonne semaine à tous

Gérouche

5 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: LA PREUVE PAR SOTIRIS !

  1. Si Leko n’a pas lancé Sotiris plus tôt dans le bain c’est que physiquement il n’était nulle part… la meilleure preuve est son début de 2e où il était carbonisé 🙂 je me permets même de m’interroger sur la qualité de nos préparateurs physiques car 3 mois pour préparer un joueur à ne tenir que 45 minutes c’est GRAVE

    1. Pas totalement d’accord avec toi Philippe, lol. Sotiris a juste joué 120 minutes en coupe trois jours plus tôt, d’où la nécessité de le sortir en seconde mi-temps ici. Mais s’il a pu tenir 120 minutes en coupe, c’est qu’il était prêt

  2. Je pense qu’il ne faut pas s’enflammer pour Sotiris. On verra à Gand s’il peut rééditer la même prestation. Bulat, aussi , au début avait été encensé…..
    Concernant Price, c’est à désespéré de le voir débuter les matchs alors qu’il est constamment à côté de ses pompes…..
    Si un club de championship se manifeste à nouveau au mercato et met 2 millions sur la table, il FAUT le vendre.

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