Le mot de « Gerouche »: LA CRITIQUE EST FACILE

Chers supporters,

C’est la première chose qui m’est venue à l’esprit ce matin, en lisant les différents articles et commentaires négatifs sur le résultat prévisible d’hier, face à une équipe autrement motivée et déterminée, plus qualitative aussi, surtout compte tenu de toutes nos défections en défense, qui ressemblait davantage à un morceau de gruyère qu’à un bloc d’Emmenthal.

Visiblement, certains n’ont pas encore compris ! Compris que notre club était en grand danger, que la faillite nous guettait, attendue même probablement par l’un ou l’autre club descendant espérant de la sorte sauver sa tête en D1A.

Pas compris que les résultats actuels comptaient pour du beurre, que nos joueurs ne font plus que leur stricte devoir en attendant impatiemment que le rideau tombe.

Même Leko, qui n’en n’est plus à une déclaration incendiaire près, ne s’est pas privé de traiter notre club de « grosse blague », alors qu’il a été entrainé par des investisseurs peu scrupuleux, sans quoi jamais il n’en serait arrivé là.

La vérité, c’est que TOUS nous sommes actuellement suspendus aux infos, à une annonce qui pourrait nous rendre un semblant de sourire, à savoir la reprise de notre club par un investisseur sérieux, le premier nom qui nous vient tous en tête étant tout naturellement Luciano Donofrio, malgré ses nombreuses casseroles passées.

Mais, comme déjà dit, les cartes sont essentiellement dans les mains de Bruno Venanzi, voir même de quelques actionnaires joueurs attendant, soit de récupérer leur dû, soit de le réinvestir dans le club via un nouveau repreneur.

Je suis convaincu que tous, en coulisse, que ce soit Pierre Locht, l’actuel CEO démissionnaire mais encore présent un petit temps, Fergal Harkin et bien d’autres œuvrent pour tirer le STANDARD de cette situation désastreuse, mais que ces grandes manœuvres ne s’effectuent pas en un jour, quand bien même il y a URGENCE.

Je suis persuadé aussi que 777 ne va pas s’accrocher inutilement, laissant le soin à ces nouveaux repreneurs de leur ôter au plus vite cette fameuse épine hors des pieds, comme on dit. Logique.

Et après ?

Voici peu de temps, j’étais partisan de garder les fondations actuelles, avec Locht, Harkin et Leko aux commandes, même si on sait dès à présent que le poste de CEO sera bientôt libre.

Concernant Leko, je suis de moins en moins d’avis que le conserver serait une bonne solution, même s’il connait bien le groupe, même si nous avions entrevu une embellie dans le jeu dernièrement, avant que le château de cartes ne s’effondre totalement.

Mais cette fichue tendance à salir son entourage pour se désolidariser des mauvais résultats, c’est vraiment petit je trouve.

IL était inutile de s’en prendre au club cette fois, car personne au fond de lui-même n’espérait un résultat positif contre la Gantoise dans le contexte actuel, sauf les quelques irréductibles qui parlent encore d’un manque de talent, de respect du public, alors que nos joueurs doivent monter sur la pelouse avec des pieds de plomb et la tête emplies de questions.

Tout sauf un contexte favorable pour pouvoir espérer autre chose que ce 1-4 au final.

Si on ajoute à cela que notre entraineur se prive d’Hautekiet, de Vanheusden espérant jouer son 100^ème match pour le Standard, pour n’aligner en défense que Panzo-Noubi et Fossey, la cause était plus qu’entendue au coup d’envoi.

Le seul regret, comme plusieurs l’ont déjà exprimé, c’est que des garçons comme Layfis et Bodart n’ont pas eu droit à l’hommage qu’ils auraient mérité mille fois, pour le reste,…. C’est du vent.

Je m’en voudrais de terminer mon mot tout aussi anecdotique lui aussi après cette rencontre, sans une certaine note positive quant à notre futur.

Comme on dit, souvent à juste titre, LES GRANDS CLUBS NE MEURENT JAMAIS. Et le STANDARD est et reste un grand club, ne fusse par ses innombrables et merveilleux supporters, qui, bien souvent, sont capables de se surpasser pour animer les tribunes, comme nulle part ailleurs.

Bien géré, avec un stade agrandi et une bonne équipe, le Standard doit encore pouvoir attirer des investisseurs, qu’ils soient étrangers ou de chez nous, même si, comme l’a si bien dit Roland Duchatelet, la tendance actuelle n’est pas favorable aux entrepreneurs Belges.

Outre le nom de Donofrio, on parle aussi d’un investisseur Indien qui pourrait l’accompagner.

Demain ou dans un mois au plus tard, je pense pouvoir dire que nous connaitrons le nom de ceux qui envisagent de nous soutenir.

Pour démarrer, cinquante millions devraient suffire, mais, pour progresser, tant sportivement que financièrement, cet investisseur devra aussi améliorer l’outil actuel, et ça passera par l’agrandissement du stade. Et, de vous à moi, je suis persuadé que « ça va le faire ».

Bonne fête de pentecôte à tous, même si cette fête m’a toujours fait sourire, ne sachant pas vraiment s’il s’agit d’une côte ou d’une pente.

Gérouche