Le mot de « Gerouche »: INDIGNES !

Chers supporters,

Que dire d’autre, si ce n’est ce qualificatif à propos de notre prestation, de nos joueurs, en ce dimanche où la grisaille était de mise, tant dans le ciel que dans nos rangs !

Indignes de nos supporters présents, de leur animation, du nom du club, et même de leur entraineur !

Je n’ai pourtant pas pour habitude de tirer sur « l’ambulance », comme on dit, mais là, vraiment, il n’y a guère eu de satisfactions à retenir d’une telle partition !

A aucun moment, pas un seul élément n’a semblé être en mesure de tirer les autres, de les pousser à s’arracher, alors que nos adversaires, soi-disant en méforme, paraissaient marcher sur l’eau et courir deux fois plus vite que nos ouailles, ceci après avoir joué trois jours plus tôt en coupe d’Europe ! Seul Epolo paraissait être à niveau jusqu’à cette dernière minute, où, sans doute pour se mettre au diapason de ses équipiers, il nous gratifia de sa floche habituelle, heureusement sans conséquence cette fois.

Et que dire de Sotiris, si étincellant une semaine plus tôt, et lui aussi disparu dans ce naufrage collectif, alors qu’on pensait détenir la perle rare ?

Alors, comment peut-on expliquer une telle contre-performance, même s’il nous faut reconnaitre que notre ôte d’un soir nous était supérieur ?

La première chose que je pointrai est le manque d’envie, d’engagement, de combativité, de révolte, soit tous des ingrédients nécessaires pour espérer rivaliser avec une formation de pointe.

Certes, en première mi-temps, l’équipe fit un tant soi peu illusion, malgré ce but concédé tout au début, le ballon ayant franchi vraisemblablement la ligne de but malgré un dernier effort d’Epolo, mais le Standard a eu des occasions pour recoller au score, une fois de plus lamentablement galvaudées.

Selon les statistiques, la possession était même bizarrement en notre faveur, tout en précisant comme le fit justement remarquer le commentateur que cette possession se limitait à notre partie de terrain, ne parvenant que rarement à nous infiltrer plus haut face il est vrai à une opposition qui ne lâchait rien et imposait un pressing constant.

La suite, on la connait, devant rentrer au vestiaire sur un score de deux à zéro au terme d’une fulgurance adverse, le buteur réussissant un geste extraordinaire pour tromper notre gardien, une seconde fois.

Dur dur, mais, comme l’avait fait St Trond une semaine plus tôt, rien n’est jamais écrit à l’avance et tout est toujours possible pour autant qu’on ait la foi, la conviction qu’on peut encore le faire, chose qui n’apparut à aucun moment dans le second acte, où tous semblaient avoir déjà renoncé ! Pitoyable et indigne, encore une fois !

Leko va avoir fort à faire pour positiver après ça et remettre l’équipe sur les rails, avant la venue du CS Bruges.

Toutefois, s’il est une confirmation de ce qui avait été constaté auparavant, c’est bien l’inutilité et la transparence de Price, dont on attend toujours qu’il montre enfin le bout du nez !

Un peu à l’image de Bulat, écarté récemment, on comprend mieux nos sempiternelles difficultés dans l’entrejeu, avec de tels cadres !

Et puis, mine de rien, il m’a semblé que l’équipe était plus solide derrière avec Lawrence, même si Calut, avant sa sortie, n’avait pas démérité. Son remplacement par Doumbia, par contre, certes à court de compétition, n’a pas un l’impact espéré.

Je le répète donc, personne, pratiquement, ne fut à sortir du lot dans cette parodie de rencontre, nos déplacements ces dernières années à la Gantoise s’apparentant à chaque fois à une leçon d’efficacité et de fluidité dans le jeu, soit tout le contraire dans nos rangs.

Nous savions pertinemment que le chemin allait être long avant de revoir un STANDARD digne de son nom, qu’il y aurait encore des embûches et autres contre-performances, mais il ne faudrait pas que ce genre de déconvenues se répètent trop souvent !

Même si la patience est de mise, comme pour notre gardien Epolo, il y a des limites à la tolérance !

Bonne semaine à tous

Gérouche