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Le mot de « Gerouche »: IMPREVISIBLE ET MAGIQUE STANDARD

Chers supporters heureux,

Ce matin, en me réveillant, je me suis demandé si je n’avais pas rêvé, mais alors de l’un de ces rêves desquels vous n’avez aucune envie de vous réveiller, tant il vous confère une béatitude rarement rencontrée dans la vie quotidienne.

Et pourtant, non, je n’avais pas rêvé, le STANDARD, notre STANDARD avait bien gagné en disposant hier en fin de journée ni plus ni moins des champions de Belgique sortant. Incroyable mais vrai, surtout avec nos petits moyens actuels, notre présumé « petit noyau », bref, avec toutes nos insuffisances qui nous prédisposaient à ne jouer que la descente, rien de plus.

Alors, la question est : comment tel miracle a-t-il été rendu possible ?

Bien sûr, il a la patte d’Yvan Leko, devenu le roi des stratèges, des tacticiens et ayant réussi à mettre en place un plan auquel tous les acteurs s’accrochent, respectent et appliquent à la lettre, au point de ne laisser pratiquement aucune occasion à nos adversaires, si percutants soient t’ils, soit tout le contraire de la saison passée ou la moindre infiltration de nos rivaux était source de danger !

Tout aussi vrai est déjà l’apport des nouvelles recrues, à commencer par Bates et Sutalo, véritables guerriers sur la pelouse, mais aussi ce diable de Bulat, à la condition encore loin d’être parfaite mais dont la clairvoyance et la technique en action font plaisir à voir.

Mais que dire du comportement des jeunes, à l’image d’Epolo, dont tout le monde doutait et n’a pas encore totalement rassuré, malgré un sans-faute jusqu’ici, un Lawrence, jugé mauvais en SL16 la saison passée et tenant remarquablement sa place à gauche alors que ce dernier est droitier, faisant même bien mieux qu’un certain Djenepo !

Mais la cerise sur le gâteau, qui confirme le ressenti après notre rencontre face à Genk, c’est à coup sûr Hautekiet, le laissé pour compte, devenu en l’espace de deux matchs incontournable et essentiel, tant sa combativité, sa hargne font plaisir à voir, ne laissant jamais rien à son opposant direct.

Quelle découverte, vraiment. Les Brugeois, qui l’ont laissé partir l’an dernier, vont peut-être s’en mordre les doigts.

Comme quoi, encore et toujours, l’histoire semble se répéter, à savoir que nul n’est prophète en son pays, et que les responsables des clubs pensent souvent pouvoir trouver mieux ailleurs alors qu’ils ont tout ce qu’il faut sous la main, mais de la poudre dans les yeux !

Mais une autre question mérite aussi d’être posée : Comment expliquer, pour quelques-uns, une telle métamorphose en si peu de temps, surtout en repensant à la déculottée et l’humiliation encourue face à Dender, en match de préparation ?

Oserai-je écrire que ce sont NOUS, VOUS, les supporters, qui, par l’ambiance que nous parvenons à créer dans le stade, parvenons à sublimer ces joueurs hier encore estimés bien trop courts pour pouvoir prétendre à une place en équipe première ? Pas si loin de la vérité, à mon sens, car jouer devant des gradins vides, en SL16, ou se produire devant 20000 fans déchainés, ce sont deux conditions diamétralement différentes et donc difficiles à comparer !

Maintenant, il nous faut aussi garder les pieds sur terre ; se produire face à des phalanges qualitatives, des adversaires qui font le jeu nous conviendra sans doute aussi toujours mieux que de devoir imposer nos vues face à des blocs bas qui, tout au contraire, nous laisse l’initiative et nous prennent à la gorge à la moindre perte de balle.

Avec ce raisonnement, débuter notre campagne par des rencontres considérées comme « difficiles » était peut-être finalement plus un cadeau qu’un piège, à bien y réfléchir, nos joueurs n’ayant qui plus est rien à perdre.

Notre vrai test débutera en fait contre des équipes réputées plus faibles et donc à notre portée, jamais faciles à jouer !

Il n’empêche, avec nos moyens, avec un effectif même pas en rodage mais incomplet et en pleine découverte pour certains, à la condition physique non avérée voire poussive pour les nouveaux, jamais les plus optimistes n’auraient imaginé un tel scénario après ces deux premières journées de championnat, d’autant que nos actions, notre progression sur le terrain, cette fois, m’est apparue bien mieux construites, avec plus d’automatismes que face à Genk, déjà !

Et quand je vois la joie, l’émotion et les accolades en tribune entre messieurs Harkin et Locht, si désabusés et désoeuvrés fin de saison dernière, j’en ai presque eu la larme à l’œil, imaginant par quelles craintes et quelles nuits ils ont dû passer ces derniers mois. Bravo à vous et bon travail, messieurs !

La semaine dernière, j’écrivais : « LE STANDARD N’EST PAS MORT ». J’aurais presque pu écrire cette fois que « LE STANDARD EST RESSUCITE »….

Mais, je le répète, il nous faut raison garder, s’emballer et croire que nous sommes arrivés serait un piège à éviter à tout prix, même si cette belle victoire est bonne à prendre.

Une chose est certaine : il n’y avait pas meilleure façon, hier, de faire la publicité de notre club, LE PLUS BEAU DU PAYS, quoique certains en disent, et donc de convaincre nos futurs investisseurs de se lancer avec nous dans l’aventure, si tant est qu’ils étaient présents dans le stade.

La présence de DONOFRIO, aperçu dans les loges, mais qui n’avait certainement pas besoin de cette prestation de haut vol pour être convaincu par la magie de Standard de Liége, aura plus qu’à coup sûr dû le conforter dans ses louables intentions, à charge de ce dernier de convaincre les mécènes censés l’accompagner dans cette aventure.

Quant à messieurs Delire et Albert, ils n’eurent cette fois d’autre choix que de reconnaitre nos mérites, louant enfin le travail de Leko et de sa bande de « bras cassés », face plus encore à la prestation décevante des champions en titre, pris à la gorge du début à la fin et s’enlisant dans la toile d’araignée tissée par le coach Croate.

Quoiqu’il en soit, ce mois d’Aout sera crucial, car tous attendons impatiemment le nom de celui qui reprendra en mains les destinées de notre club.

Mais j’aime à croire que le spectacle offert hier devrait nous ouvrir les portes vers des jours meilleurs, quelle que soit l’investisseur qui croira en nous !

Gérouche

9 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: IMPREVISIBLE ET MAGIQUE STANDARD

  1. Bonjour les amis, bonjour Gerouche,
    Je vois quelques explications complémentaires par rapport aux tiennes qui pourraient justifier ce sentiment de bonheur retrouvé que nous avons tous eu ce dimanche.
    LEKO (dont tu faisais fréquemment un fusible la saison passée) a enfin pu avoir son mot à dire dans :
    1. la préparation physique,
    2. le choix de certains joueurs (en privilégiant l’engagement, la technique et le caractère),
    3. la structure même du staff sportif.
    Et cela dans des conditions très compliquées et qui ne sont pas encore très évidentes à ce jour.
    J’ai toujours soutenu cet entraîneur (alors que la saison dernière il ne pouvait pas intervenir sur les points que j’ai cité ci-dessus), pour sa capacité à motiver un groupe composé de bric et de broc avec un déséquilibre flagrant dans sa composition.
    J’ai le plaisir de voir, aujourd’hui, que j’avais parfaitement raison.
    Bonne semaine à tous.

    1. Sacré Osiris, toi non plus tu ne changeras jamais, lol. L’important n’est pas que tu naies eu raison et moi tord, mais que le standard s’en sort ! Tu as raison vendredi relevant que leko a du faire avec les moyens du bord l’an dernier, sans avoir pu préparer correctement son groupe durant des semaines, contrairement à cette année, quoique ….. Je me demande si la situation actuelle n’est pas plus difficile à gérer encore ! J’avais certes des reproches à adresser à leko ( certains choix de titulaires, notamment le fait d’avoir longtemps ignorer hautekiet, devenu subitement providentiel, mais aussi ses phrases assassinés à l’égard de son groupe ). Et des reproches, j’en aurai encore, lol, un peu comme tout le monde. Mais bon, pour l’instant, rien à redire

  2. Et le plus étonnant, Gerouche, c’est que cette victoire est plus que méritée, alors qu’avant le match, toi et moi, étions prêts à jouer le contre à Sclessin.
    Comme tu dis, le match de la vérité sera de nouveau contre les « petites » équipes quand il faut faire le jeu.
    Mais à la différence de l’année passée, même si les occasions sont rares et les buts difficiles, peut-être pourrons -nous compter sur une défense solide qui nous permettra le cas échéant de préserver un résultat ou un nul.

  3. Je suis tout à fait d’accord avec l’analyse de Gerouche pour ces deux matchs d’ouverture. Les trois prochains matchs contre des équipes supposées « plus faibles » nous dirons si notre Standard est bien ressuscité ou si cela n’était qu’un feu de paille . Croisons les doigts.

  4. Osiris à tout à fait raison. Par rapport à la saison passée, on ne lâche rien. Le physique a été travaillé ainsi que le mental. Ça se voit de suite. Contre les équipes moins réputées, rien ne nous oblige à faire le jeu. Après tout, on est des candidats à la……relégation, non ?

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