Le mot de « Gerouche »: ET ALORS !? ……….. HEUREUX ?

Chers supporters,

D’aucun, j’imagine, se souvient de cette phrase mythique, extraite du film « les galettes de pont Avennes », avec un certain Jean Pierre Marielle dans le rôle principal, et qui demandait à sa partenaire à l’issue d’une partie de jambes en l’air «  Et alors, heureuse ? », de sa voix la plus suave. Aujourd’hui, en y repensant souvent, j’en rigole encore !

J’ai donc tout naturellement repris cette phrase, à l’issue de notre victoire de vendredi soir, acquise dans la douleur, une fois encore, mais l’essentiel ayant pu cette fois être préservé jusqu’au coup de sifflet final.

IL s’en est pourtant encore fallu de bien peu, Henkinet nous sauvant inextrémis de l’égalisation peu de temps après avoir pris l’avantage, pour que le pire scénario nous échoit une fois de plus, soit nous faire rejoindre en fin de partie, ce qui du reste n’aurait pas été totalement volé pour les Courtraisiens, mais tant mieux pour nous, les trois points en jeu étant SUPER IMPORTANTISSIME, en vue du maintien, ni plus ni moins, quelle que soit la manière utilisée !

Je n’ose en effet imaginer ce qui se serait passé dans les têtes, tant dans celles des joueurs que celles des supporters, en cas d’issue contraire, la pression pour les prochaines rencontres devenant progressivement insupportable.

Alors, comme on dit, un entraineur qui gagne a toujours eu raison, et c’est tant mieux, mais force est une fois encore de constater que le Standard n’était pas totalement maitre de son destin en évoluant de la sorte, soit en laissant la plupart du temps l’initiative à nos adversaires, qui, dois-je vous le rappeler, n’était tout de même pas un foudre de guerre et se déplaçait chez nous.

La véritable question qu’on peut légitimement nous poser est de savoir si Leko n’a d’autre choix que d’évoluer de la sorte, par manque de talent à tous les niveaux dans l’équipe … ou pas.

Bien sûr, on peut toujours mettre en avant notre défense, qui, presque à chaque fois composée de briques et de brocs, s’en sort à tous les cas remarquablement bien, sans même avoir eu le temps de soigner les automatismes, faisant juste valoir son implication et appliquant à la perfection le plan de jeu de l’entraineur.

Tout le mérite en revient assurément au coach, qui justifie un énorme coup de chapeau en de telles circonstances.

Peut-être que, disposant de plus de talent, tant en défense que dans son entrejeu, Leko disposerait ses pions tout autrement, et avec surtout de toutes autres ambitions.

Pour autant, affirmer que les doublures en défense, car tel était leur statut au départ de la saison, sont dépourvues de talent, serait réduire leur mérite, car tant Hautekiet, Lawrence et à présent Daan Dierckx nous étonne agréablement !

Ce ne sont sans doute pas les meilleurs du monde à leur poste, mais leur sobriété et leur efficacité ont fait taire bien des détracteurs !

Mais sans doute aussi tous ces joueurs qu’on n’imaginait pas aussi bons, ne le sont devenus que dans le système préconisé par Leko, à savoir ne laisser que peu d’espace à nos adversaires, donc en jouant plus bas, quitte à jouer profil bas, la moindre tentative à nous porter vers l’avant mettant la ligne arrière en difficultés !

Serait-ce par ailleurs la raison des renforts annoncés récemment, avec les arrivées de Szalai et Karamoko, quoique ce dernier apparait plus comme un renfort d’avenir plus que pour l’immédiat, au contraire du joueur Hongrois.

Car bien sûr, il fallait compenser les multiples défections en défense, mais à ce point, notre problème essentiel apparaissant plutôt dans l’entrejeu, où aucun mouvement jusqu’ici n’a été enregistré !

Ceci tend à prouver que Leko veut plus de qualité derrière pour permettre à l’équipe de jouer plus haut.

Mais ceci est tout aussi vrai pour notre milieu de terrain, incroyablement faiblard, la preuve nous en ayant encore été fournie vendredi soir, nos rivaux dominant sans conteste ce secteur, statistiques à l’appui.

Et, comme depuis le début, les trois mêmes noms sont toujours pointés du doigt, à savoir Price, certes capable d’un éclair de temps en temps, mais bien trop léger et irrégulier, se permettant qui plus est de rater l’immanquable face au but, O’Neil, volontaire à souhait mais sans technique et encore moins de vista, et Kuavita, qui court sans cesse comme un lapin mais dont on se demande en fin de compte s’il était sur le terrain tant il touche peu de ballons !

Encore heureux que, sur les flancs, on dispose de Camara et de Fossey, sans quoi, c’est d’un entrejeu fantôme dont on parlerait !

Et là, on en revient toujours au même débat ; n’y a-t-il vraiment pas mieux en nos rangs, seul à vrai dire Sotiris pouvant présenter une alternative, mais trop peu utilisé par Leko.

Comme l’ont pourtant très bien fait remarquer deux personnes au moins, soit le commentateur à l’antenne et un certain Van moer ici même, la montée du grec n’est pourtant pas passée inaperçue, en l’espace de peu de temps, montrant davantage en quelques minutes que les trois autres durant la presque totalité de la rencontre.

J’émets donc l’espoir que, si le départ possible de Price, que personne ne regrettera je crois, se confirme prochainement, coïncidant avec l’arrivée du dénommé N’Dongé, joueur libre du championnat suisse et au profil assez déménageur, contrairement au lymphatique et fragile Irlandais, que cette possible acquisition soit alignée en compagnie de Sotiris, pour former enfin un vrai duo derrière les attaquants bien plus performant que leurs prédécesseurs !

Enfin, je terminerai mon « edito », par l’impression laissée par le nouveau devant, Houtdondji, qui, en l’espace aussi de quelques maigrichonnes minutes de jeu, à réussi du moins à impressionner par sa vitesse malgré son grand gabarit.

Peut-être donc pas la trouvaille du siècle, mais ce garçon, à première vue, devrait pouvoir nous apporter un plus devant.

Restera à voir son efficacité !

En attendant, la date « butoire » ou « dead Line », du 21 janvier, approche à grands pas, et tous sommes dans l’expectative et sommes suspendus au nom du futur repreneur tant espéré, en émettant le vœu de ne pas à nouveau être déçu, car, pour l’heure, rien ne filtre ou si peu !

Gérouche