Menu Standard
Add more content here...

Le mot de « Gerouche »: DE L’ENFER AU PARADIS

Chers supporters,

Il est décidément écrit dans le ciel qu’au Standard, rien ne se passera jamais comme nulle part !

J’aurais pu trouver un titre plus évocateur encore, le choix ne manquant pas après un tel scénario, mais c’est finalement celui affiché que j’ai retenu, sur base de mon premier ressenti à l’issue d’une rencontre complètement folle.

Tant mieux pour le suspense, pour le spectacle, même si notre cœur est encore passé …. Par toutes les couleurs !

Car, très franchement, qui aurait cru, à l’instant où notre adversaire du jour, bien mieux inspiré dans ses actions et faisant preuve d’une efficacité sans nom, d’un cynisme déjà évoqué depuis le début de la compétition, nous plantant même un troisième but en l’espace de quelques minutes, qui aurait donc cru que ce Standard dans les cordes allait non seulement se relever d’un tel départ mais aussi l’emporter ? Pas moi, dans tous les cas.

Fort heureusement, la dernière réalisation des mauves fut annulée suite à une légère faute de bras de la part de l’initiateur du mouvement. Pour une fois, nous fûmes sauvés par le VAR, merci à lui.

Mais comment, avec une telle défense, l’une des meilleurs si pas LA MEILLEURE du championnat, avons-nous pu en arriver là, à ce moment précis du match ?

Je me pose encore ce matin la question, tout comme Riemer doit se poser la même sur le retournement de situation qui suivit !

Je pense personnellement qu’une des premières raisons était la volonté déclarée par notre entraineur de vouloir enfin prendre la rencontre en main, d’imposer notre jeu, lacune que Carl Hoefkens avait déploré après notre succès face à Bruges. Peut-être notre équipe n’est t’elle pas encore en mesure de jouer les gros bras, raison pour laquelle, en se découvrant trop, nous nous sommes exposés aux contres rapides des Anderlechtois.

A bien y réfléchir, et comme déjà soulevé précédemment, nos deux flans présentent des caractéristiques différentes, Fossey assurant davantage la couverture à droite que n’est capable de le faire Djenepo à gauche, ce dernier étant plus porté vers l’offensive.

Mais à vrai dire, le coach n’a pas énormément d’autres solutions, étant non seulement privé d’un bon gaucher mais aussi d’un véritable back de ce côté du jeu. L’équipe en place s’en trouve par conséquent déséquilibrée. A moins que de faire appel à Dewaele à gauche …. Ou au jeune Dodeigne.

Toujours est t’il que le pauvre N’Goy paraissait bien seul face au dédoublement du flan droit Anderlechtois, étant souvent pris dans son dos.

Et puis, cerise sur ce gâteau de très mauvais goût, il y eu cette grossière erreur défensive de Vanheusden, laissant filer le ballon entre ses jambes sur un centre qui ne paraissait pas spécialement dangereux de Thorgan Hazard, deux défenseurs et Bodart se trouvant sur la trajectoire du ballon qui parvint comme par miracle sur la tête de Dolberg, trop heureux de bénéficier d’une occasion de but qui paraissant impossible. Invraisemblable et impardonnable, pour des joueurs de cet acabit !

S’en suivit dans la foulée ce meli melo dans notre rectangle, sans jamais parvenir à écarter valablement le ballon, avec la nouvelle conséquence que l’on connait.

Comme début de rencontre, on aurait pu difficilement appréhender pire scénario !

Ceci sans oublier le raté tout aussi impardonnable de Djenepo, ayant réussi auparavant le plus difficile avant de tenter d’aller chercher la lucarne alors qu’un tir puissant au ras du sol aurait dû suffire à nous mettre devant.

Décidément, le sang-froid face au gardien n’est pas le principal atout de notre ami Moussa, qui semble toujours vouloir trop forcer son jeu. Il me fait de plus en plus penser à Dönnum, presque la copie conforme, mais encore et toujours placé sur son mauvais pied, avec qui plus est moins de présence défensive. Pas sûr qu’on y ait gagné quelque chose finalement.

Ca, c’était pour le premier acte, celui de notre enfer. Place à présent au paradis….

Et là, quelle belle surprise. Finies les infiltrations à profusion du flan droit Anderlechtois. Finies nos tergiversations dans le rectangle adverse ! Bien finie la lenteur téléphonée de nos mouvements et de nos initiatives.

Comme par magie, nos acteurs avaient pris conscience de leurs insuffisances et commencèrent à faire trembler nos adversaires, qui ne savaient plus trop où donner de la tête malgré l’expérience en leurs rangs.

Comme par magie aussi, c’était à nouveau tout un stade qui s’y est mis à y croire, à pousser son équipe et à semer le doute chez l’adversaire, peut-être trop sûr de lui en remontant sur la pelouse et pensant avoir réalisé le plus dur !

C’était mal connaitre le Standard, où notre pelouse peut parfois se transformer en cour des miracles !

Le jusqu’au boutisme d’Alzate sur notre premier but fut plaisir à voir, et fut à coup sûr le détonateur qu’il nous manquait encore ! Mais que dire de la clairvoyance de ce diable de Kawabe, qui parvient à voir des trous invisibles pour d’autres ?

Que penser de cet incroyable N’Goy, Layfis pouvant définitivement je crois faire une croix sur son retour dans le onze de base, à moins que notre coach décide de replacer N’Goy plus haut, faisant ainsi jouer aussi Djenepo comme troisième attaquant. Mais qui en ferait les frais dans l’entrejeu, où bon nombre rongent déjà leur frein sur le banc ?

Mais ce qui surprend le plus chez notre jeune et brillant défenseur, c’est son culot, sa vitesse d’infiltration sans devoir nécessairement recourir à des dribles, la ligne droite lui suffisant amplement pour faire la différence ! Impressionnant, vraiment, et déroutant pour ses opposants !

Le reste, tout comme moi, vous l’avez vu, NO COMMENT ! Ce fut à tout le moins un des plus beaux classico qu’il nous a été donné de voir depuis longtemps ! Comme on le dit souvent à juste titre, pour voir un beau match, il faut deux équipes bien intentionnées et déterminées à ne pas s’en laisser compter. Bravo et merci aussi à nos incontournables adversaires de toujours, qu’on les aime ou pas !

Ce Standard là est bien en progrès, même si nombre de lacunes sont encore apparues, tant dans notre disposition que dans le chef de l’un ou l’autre. Mieux même, nous voici à égalité avec Deila où ses jours à Bruges sont désormais comptés, à un seul point du top 6.

Gare toutefois à l’excès de confiance désormais, qui, à l’instar du doute, peut aussi nous jouer de vilains tours !

Le STANDARD is back, c’est une certitude qui remplace agréablement les craintes justifiées du début de saison.

Il est certes bien trop tôt pour prévoir comment tout ceci va se terminer, mais, au vu des déchets des équipes de pointe, on peut revoir nos ambitions à la hausse. Et rien que ça, c’est déjà une grande victoire.

Bravo les rouges, tant les joueurs que les supporters en tribune.

Gérouche

 

8 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: DE L’ENFER AU PARADIS

  1. Compliqué de mettre un commentaire lundi. Cela va mieux. Tubas bien résumé ce classico, Gerouche…pas grand chose à ajouter. Je suis d’accord que l’on a pas l’équipe pour faire le jeu. Laissons la possession et jouons avec nos armes.
    J’ajouterai que s’il y a bien une chose qui me manque en Ardèche, c’est l’ambiance de Sclessin. Hâte d’y retourner en fin d’année….

  2. Tout est dit en effet et rien à (re)dire.. 🙂
    Dnenepo a quand même plus de foot dans les pieds que Donnum, mais n’est pas plus intelligent. C’est le genre de joueur qui doit jouer plus haut débarrasse des soucis défensifs ; un peu comme Carrasco en équipe nationale.
    Wilmots disait à La Tribune que les grandes équipes compensent un ailier offensif par un autre défensif pour équilibrer. Or Fossey sur la droite est meilleur défensivement mais est aussi assez offensif.
    Un ailier en 433 ou 442 , ce n’est pas là même chose.
    Compliqué le métier d’entraîneur..
    Enfin la joie affichée par tous les joueurs même du banc , normal me direz-vous, était belle à voir avec des Kawabe et Alzate pour citer comme exemple, qui ne nous ont pas habitués à des sourires jusqu’au deux oreilles. On avait vraiment l’impression qu’un groupe est né comme celui de Sa Pinto et le boss sur la table du vestiaire.

    1. Absolument cher van moer, ces joueurs là ont l’air de bien s’entendre malgré la déception légitime de quelques uns sur le banc. Un vrai groupe est peut être né après avoir vécu un début de saison bien compliqué,, et savoure aujourd’hui ! Ne dit t’on pas que les difficultés aident à grandir ?

Laisser un commentaire