Arnaud Bodart retrouve un peu de stabilité du côté de Metz. Il estime avoir fait le bon choix, sur base des options qui s’ouvraient à lui.
Hier, Arnaud Bodart a disputé son cinquième match avec le FC Metz. La victoire 3-1 contre Clermont confirme la série : il n’a toujours pas connu la défaite, avec même un joli neuf sur neuf à domicile. De quoi le conforter dans son choix précipité de cet hiver.
Le Liégeois de 26 ans a dû se décider assez rapidement. Malgré l’intérêt de l’AS Rome l’été dernier, il n’a pas hésité à rejoindre la Ligue 2 : « En tant que footballeur, il faut toujours peser le pour et le contre. En matière de prestige, l’AS Rome et Metz sont peut-être des clubs différents. Mais la difficulté, c’est de savoir où placer son ego » explique-t-il à la RTBF.
« Un joueur sera toujours plus heureux de jouer que d’être sur le banc et de ne pas jouer dans un plus grand club. Pendant quelques mois, j’ai bien vu qu’on m’oubliait vite sans jouer. La meilleure des vitrines, c’est de jouer » poursuit Bodart.
Regagner en visibilité
De quoi espérer un jour retrouver les Diables Rouges ? Le portier y a goûté six fois. S’il a aujourd’hui pris du retard sur ses concurrents, il aspire à revivre ces souvenirs impérissables, comme ces entraînements partagés avec Thibaut Courtois.
« Je n’ai côtoyé qu’une seule fois Thibaut. Ce sont tous des chouettes gars qui bossent et qui étaient là pour moi. Encore aujourd’hui, nous nous envoyons parfois des messages. Pour notre petit pays, le niveau des gardiens est vraiment pas mal. C’est aussi un signe de la difficulté quand il y a de tels portiers au-dessus nous » confie Arnaud Bodart.
Pourrait-il être pénalisé par son mètre 86, une taille relativement modeste pour un gardien ? « Il y a une mode des grandes tailles. Peut-être que Thibaut Courtois en est le responsable, rigole Bodart. Mais ce n’est parce qu’on est grand qu’on est meilleur qu’un gardien plus petit ».