Le Standard progresse sur le plan défensif, pas encore sur le plan offensif. Les Rouches ont encore manqué de concrétisation, et ont partagé pour la cinquième fois consécutive, contre Saint-Trond.
C’est encore un partage au goût amer, le cinquième consécutif pour le Standard, ce samedi soir contre STVV. Après la rencontre, Hayao Kawabe mettait évidemment en évidence le manque de concrétisation des Rouches pour justifier ce résultat.
« On a eu des occasions, j’en ai eu aussi. Je sais qu’on doit garder le ballon et qu’on veut contrôler le match. Mais parfois, on doit attaquer plus rapidement. J’ai parlé avec Hakim (Sahabo), Kelvin (Yeboah) et les autres. C’est arrivé plusieurs fois qu’ils ne me voient pas démarqué, et vice-versa. C’est encore une chose sur laquelle on doit travailler. »
« On doit se montrer plus calmes quand on arrive devant le but. En deuxième période, nous avons de très grosses occasions. On doit marquer dans ce genre de moments. C’est parfois une question de confiance, parfois de chance. »
Moins bien en attaque, mais du mieux en défense : le Standard et son fameux manque de régularité
Le point positif pour le Standard, c’est l’aspect défensif. Avec Matthieu Epolo dans les cages, les Rouches sont restés solides derrière et n’ont encaissé que sur un coup de chance, juste avant le quart d’heure. Un but concédé en deux matchs, les Liégeois ont réglé la mire en défense.
« Notre défense est meilleure qu’avant. On reste mieux organisés. Les dix ou quinze premières minutes étaient plus difficiles, on devait se montrer plus agressifs. On peut encore faire mieux derrière, mais il y a déjà du mieux et c’est une bonne base de travail. »
C’est évidemment dans un contexte particulier, encore une fois, que les joueurs du Standard ont disputé cette rencontre. « La situation est difficile. Mais on doit juste jouer et profiter d’être sur le terrain. Je ne pense pas qu’il y ait la peur de mal faire. Je sais qu’on n’a pas gagné ce match, mais on méritait mieux. On a travaillé dur, aussi à l’entraînement » a conclu Hayao Kawabe à notre micro.