Ivan Leko avait, une nouvelle fois, une bonne raison d’être déçu après Standard – OHL. Ses joueurs pensaient tenir trois points importants, jusque dans les ultimes secondes de la partie. « On gère bien les fins de match », a toutefois assuré le Croate.
Pour la troisième fois en une semaine, le Standard a vécu une nouvelle soirée frustrante face à OHL. Les Rouches pensaient décrocher une victoire sur le plus petit écart, mais c’était sans compter, comme à Charleroi, sur une égalisation inscrite au bout du temps additionnel.
« OHL avait la possession, surtout en seconde période. On voulait pousser le bloc plus haut et les agresser, avant de jouer de manière verticale. On a réussi à le faire, pour la troisième fois en sept jours. C’était dur pour les joueurs sur le plan physique, la majorité a beaucoup joué récemment, mais c’était une bonne performance. Le sentiment est comme si on avait perdu le match, mais c’est le football. Avec les quatre points de la semaine dernière et de cette semaine, on serait troisièmes du championnat. Ici, on a juste l’air stupides, mais je suis toujours fier de mes gars » assurait Ivan Leko en conférence de presse.
Une phase qui, dans les travées de Sclessin, n’a pas fini de faire parler. Dans son rectangle, Ibe Hautekiet semblait en bonne position pour dégager le ballon, avant de s’écrouler. C’est finalement Federico Ricca qui l’a récupéré pour tromper Epolo. Et si, dans un premier temps, tout le stade s’attendait à une intervention du VAR, Tubize a finalement validé la décision de Lawrence Visser.
« Je ne veux pas utiliser d’excuse, mais on a le sentiment que mon joueur a le ballon, qu’il est poussé par-derrière et qu’il manque donc le ballon. Neuf arbitres sur dix auraient donné la faute. Lawrence Visser est probablement le meilleur arbitre, mais c’est douloureux que dans cette situation, il n’ait pas pu voir la faute et sentir le jeu. Je suis toujours heureux quand il arbitre, car il a du caractère, de la personnalité et de l’expérience. Mais je vois une poussée, un joueur déséquilibré qui perd sa coordination, il voit un duel juste et on doit l’accepter. »
On gère bien les fins de match. Les choses qu’on ne peut pas contrôler, c’est pourquoi on aime tant le football »
« Quand on regarde à la télévision, ce n’est pas si évident, pas comme si on lui avait cassé la jambe. Mais on ressent les choses du terrain. Le joueur a le ballon, quelqu’un le pousse et le touche, c’est suffisant pour le déséquilibrer » poursuivait l’entraîneur du Standard, déçu du résultat, mais satisfait de la performance de ses joueurs et pas vraiment préoccupé par le fait que son équipe a concédé un but dans les ultimes minutes pour la troisième fois en une semaine.
« On gère bien les fins de match, ce n’est pas comme si l’adversaire manquait des grandes occasions et créait du stress. Non, ils étaient sur la ligne médiane. Mais il faut gagner les seconds ballons, écarter le ballon. C’est douloureux parce que c’est la troisième fois en une semaine, mais c’est pour ça qu’on aime le football, il y a plein de choses qu’on ne peut pas contrôler. Je suis fier de mes défenseurs, malgré les absences. A Charleroi, à Genk et ici, cette équipe a réussi à rester calme défensivement. Ensuite, on concède et si je savais exactement pourquoi, je règlerais le problème et ça n’arriverait plus », a conclu Ivan Leko.
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