La rédaction de votre site préféré est allée à la rencontre du grand et sympathique Ricardo Faty. C’est avec une très grande disponibilité qu’il a accepté de répondre à nos questions en pleine crise sanitaire. C’est à lire ci-dessous sans tarder…
S-R : Ricardo, en cette période de crise sanitaire, peux-tu nous expliquer comment tu parviens à garder la condition physique ?
« On essaie de rester actif en faisant du renforcement musculaire à l’intérieur. Gainages, abdos, pompes. De temps en temps, je sors courir à l’extérieur. Y’a un parc dans ma résidence et j’essaie d’y aller tôt le matin afin d’être seul.
S-R : Tu évolues actuellement au MKE Ankaragücü, club de première division turque. Comment ça se passe pour toi personnellement ?
Ça se passe plutôt bien… J’y suis depuis maintenant deux saisons et je suis titulaire. Mais actuellement, nous luttons pour le maintien. Nous sommes 17 èmes sur 18 mais ça reste très serré dans le bas.
S-R : Satisfait jusqu’ici ?
Je suis globalement satisfait d’être en Turquie. C’est déjà ma 5e saison dans le championnat turc. Le championnat reste compétitif et privilégie les joueurs d’expérience. A la trentaine (sourires). Puis le mode de vie me correspond plutôt bien.
S-R : Honnêtement, avant de rejoindre le Standard, que savais-tu sur le club ?
Je connaissais déjà bien le Standard car beaucoup de joueurs français y ont évolué, comme mon ami Yohan Thuram. Je suis un passionné de foot donc je savais que le Standard était un grand club en Belgique, avec une base solide de supporters et qui joue régulièrement l’Europe. Donc je n’ai pas hésité à relever le défi quand ils m’ont contacté. Je voulais découvrir ce club.
S-R : Tu signes pour 4 saisons en bord de Meuse, mais après seulement une petite, tu quittes déjà le club. Tu ne t’y plaisais pas ?
Je m’y plaisais beaucoup ! Certes la première année, nous n’avons pas eu les résultats escomptés, avec les différents problèmes que nous avions eus à cette période-là. Episode Duchatelet, beaucoup de changements de coachs, etc…Malgré tout ça, l’ambiance a toujours été bonne et je pense que j’étais apprécié de tous au sein du club. D’autant que je pouvais évoluer aussi bien en défense que dans le milieu. Dans ma tête, je partais pour rester une saison supplémentaire… Mais la nouvelle direction de l’époque avait d’autres plans… Et en parallèle, Bursaspor désirait me recruter. Avec l’éviction prématurée du coach à l’époque, Monsieur Muslin, je suis parti en Turquie en toute fin de Mercato.
S-R : Que retiendras-tu de ta saison en rouge et blanc ?
Je retiens surtout les « Classicos » contre le Sporting d’Anderlecht…On avait gagné les deux matchs de la phase classique. Et avec les Play-off, 3 victoires et un nul. Et comment ne pas parler des supporters et de leurs tifos ?! J’appréciais toujours de jouer à Sclessin.
S-R : Qu’est-ce qui t’a le plus impressionné dans le club ?
J’ai vraiment apprécié le niveau de professionnalisme qu’avait le club. Car si le championnat belge reste une compétition un peu en retrait par rapport aux autres gros européens, le Standard possède des installations dignes des plus grands clubs. Puis je trouve vraiment que le travail avec les jeunes y est excellent.
S-R : Quel équipier t’a le plus impressionné ?
Il y en a pas mal… Je dirais déjà Mujangi Bia. Je ne le connaissais pas trop à l’époque, mais c’est un des joueurs les plus techniques avec qui j’ai évolué dans ma carrière. Il y avait aussi Medhi Carcela que je connaissais déjà. Egalement Polo Mpoku, car à l’époque il était encore jeune, mais déjà tellement mature et complet. Et comment ne pas parler de Lolo Ciman ?… Un gars extraordinaire ! Aussi bien le joueur que l’homme. Je n’ai passé que six mois à ses côtés, mais c’est devenu un ami.
S-R : Si tu devais nous raconter ton plus beau moment, ce serait lequel ?
Mon plus beau moment a été le match à domicile contre le Club de Bruges. C’était à une période ou je ne jouais plus trop sous les ordres de José Riga. J’étais alors rentré à la mi-temps en défense et j’ai marqué le goal de la victoire… J’ai vraiment senti l’affection de tout le groupe, le côté « famille » du club.
S-R : Les supporters, un fameux 12e homme non ? Ils auraient leur place dans le championnat turc, public reconnu pour être assez chaud aussi.
Bien sûr que le stade de Sclessin a vraiment la ferveur qu’on peut retrouver ici en Turquie. Il ne ferait vraiment pas tache ici, tu sais !
S-R : Que pouvons-nous te souhaiter pour la suite de la carrière ?
Sur le court terme c’est le maintien avec mon club actuel. Pour la suite, juste la santé ! J’ai encore envie de profiter un maximum de mes dernières années. Je me sens bien physiquement donc j’ai encore envie de « kiffer » sur les terrains.
Merci à toi, Ricardo.
Une interview réalisée par Denis Boussifet
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