Ce week-end, le sprint final va commencer en D1 ACFF. Lanterne rouge à l’issue de la phase classique, le SL16 FC a encore plusieurs raisons de croire en son maintien. Entretien avec Sébastien Grandjean, l’entraîneur de l’équipe U23 des Rouches.
Voilà deux semaines que le SL16 FC s’est incliné face à Stockay lors de la dernière journée de la phase classique. Lanterne rouge de D1 ACFF, l’équipe B du Standard va essayer de sauver sa peau durant les playdowns et commencera son mini-championnat avec un déplacement chez les U23 de l’Union, samedi. Cette semaine, Walfoot.be a eu l’occasion de s’entretenir avec le T1 des jeunes liégeois, Sébastien Grandjean, qui est premièrement revenu sur ces deux semaines de préparation.
« On a d’abord eu une semaine lors de laquelle on a réduit la charge, parce que c’est très important. Les joueurs sont constamment sous pression par rapport aux résultats et leur apprentissage du football, c’est important de pouvoir relâcher. On aurait aimé terminer la phase classique avec une victoire, d’autant qu’on devait gagner ce match dans la manière, c’est une évidence. On a aussi relâché le week-end dernier, comme toutes les équipes, avant de repartir à 100% cette semaine pour préparer cette nouvelle compétition. »
Lanterne rouge de D1 ACFF, le SL16 FC a encore plusieurs raisons de croire en son sauvetage
Malgré un bilan famélique de 9/66 en phase classique, l’espoir reste de mise en Cité Ardente, où la qualité du jeu est bien meilleure depuis l’arrivée de l’ancien coach de Virton et des Francs Borains, mais où l’efficacité, tant offensive que défensive, a cruellement manqué. « Il peut y avoir des approches négatives ou positives. Je choisis toujours le côté positif, car j’aime créer du jeu de manière positive. Si on était restés sur le côté négatif, l’équipe aurait le moral à 0, sans aucune idée ni aucun plan de jeu. »
Il nous manque entre neuf et douze points par rapport à nos prestations »
« Dès que je suis arrivé, je savais qu’on disputerait les playdowns. L’équipe était sur un 0/27 et sous ma direction, nous avons fait 9/39. C’est un bilan catastrophique, mais dans ces 13 matchs, il n’y en a qu’un où on est passés à travers, contre Tubize. On a eu des occasions et on a respecté un plan de jeu offensif dans tous les autres matchs. Il nous manque entre neuf et douze points par rapport à nos prestations, mais c’est la réalité des choses. On veut se sauver en gardant notre approche positive. »
9/66 en phase classique… mais 9/18 contre les équipes des playdowns depuis l’arrivée de Grandjean
L’espoir peut aussi se trouver en regardant les confrontations directes. En phase classique, le SL16 FC s’était imposé à l’Union (0-2), son premier adversaire des playdowns. Et de manière générale, le « Standard B » a inquiété tous ses futurs adversaires. Depuis l’arrivée de Sébastien Grandjean, les U23 du Standard affichent un bilan de 9/18 contre les équipes participant aux playdowns. Cela représente 100% des points pris cette saison.
« Je me base sur le fait que ces cinq adversaires sont les cinq contre lesquels on a pris des points, sauf Namur avec une rencontre disputée dans des conditions particulières, sur une pelouse injouable. Ça nous donne de la confiance, mais ça nous dit aussi qu’on peut le faire. Juste ça, c’est intéressant. »
« On vient avec un esprit positif, pas comme si on avait 10 points de retard et qu’il nous fallait quatre victoires pour seulement rattraper les poursuivants. Ce serait mathématiquement embêtant de perdre à l’Union, mais si on gagne, ça ferait une grande différence. On entrera dans ce match et dans ces playdowns avec espoir. »
Très prochainement sur Walfoot.be, retrouvez la suite de notre entretien avec Sébastien Grandjean. Au programme : les raisons d’une phase classique si difficile, l’apport quotidien de Nacer Chadli, les difficultés d’entraîner une équipe « B » pour la première fois et son avis sur la présence des équipes U23 en Challenger Pro League, ainsi que sur la nouvelle réforme.