Recrue-phare d’un été rouche longtemps discret, l’ailier scandinave a tout pour être le nouveau fournisseur de frissons de Sclessin.
« C’est un mec qui te fait dire waow plusieurs fois par match « , embraie Kjetil Rekdal. L’ancien milieu de terrain du Lierse décroche son téléphone sur la route d’Oslo, où il s’apprête à analyser sur un plateau TV la soirée européenne bien remplie des clubs locaux. Longtemps passé par Valerenga, il est aujourd’hui le coach d’Hamarkameratene. HamKam, pour les intimes ou les paresseux. Sa trajectoire a donc croisé, sans jamais l’épouser, celle de Dønnum, prêté dans ce club de l’antichambre au début de l’année 2018. « Si j’ai été prêté en D2, c’était pour jouer. Parce qu’en foot, tu peux être aussi bon que tu veux, si tu ne joues pas, personne ne le verra », justifie l’ailier lors de sa présentation dans les locaux rouches. Six mois, un but et une passe décisive plus tard, le joueur revient métamorphosé à l’Intility Arena.
« C’est vraiment ces deux dernières années qu’il s’est développé de manière fantastique », raconte Amin Nouri, bref latéral droit d’Ostende et équipier de Dønnum à Valerenga. « Pas spécialement dans son professionnalisme, parce qu’il n’y a jamais rien eu à lui reprocher à ce niveau-là, mais on sentait que l’homme avait grandi, qu’il avait pris de la confiance. Le fait de jouer, de se sentir important pour une équipe, ça lui a fait énormément de bien. » En quittant HamKam, le gaucher réserve à ses coéquipiers éphémères un speech plein de personnalité et de remerciements, conscient de leur importance pour la suite de son parcours.
De plus en plus souvent aligné par le coach Ronny Deila sur le flanc droit de l’Intility Arena, Dønnum vit toujours dans l’ombre de Chideru Ejuke, qui fait la pluie et le beau temps chez les Osloïtes. Quand le Nigérian s’envole pour Heerenveen, qui le revendra un an après son arrivée au CSKA Moscou contre 11,5 millions d’euros au bout d’une saison néerlandaise à dix buts et six passes décisives, le gaucher spectaculaire reprend le flambeau. Dans la foulée du départ de son ancien équipier, il claque un but et une passe décisive contre Stromsgodset, comme pour souligner le fait qu’il reprend l’équipe sur ses épaules. S’ensuit un match majuscule contre Bergen, après lequel son coach distribue les compliments : « Il fait des choses que je vois rarement sur un terrain. En un-contre-un, il était presque impossible à arrêter. »
« C’est devenu le meilleur ailier du championnat », reprend Nouri. « Franchement, sur le terrain, on finissait par se contenter de lui donner la balle. On savait qu’il allait sortir un dribble de nulle part et faire la différence tout seul. »
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