Andi Zeqiri a mis le Standard sur les rails contre Saint-Trond avec son doublé. L’association avec Dennis Ayensa est de plus en plus fructueuse.
Le Standard fait partie de ces clubs pour qui jouer en 4-4-2 colle parfaitement avec la mentalité de la maison. En cela, la philosophie d’Ivan Leko a tout pour enchanter Sclessin. Ce n’est pas un hasard si après avoir perdu Wilfried Kanga et Kelvin Yeboah coup sur coup, l’entraîneur croate a poussé pour recruter plusieurs attaquants de pointe.
Andi Zeqiri et Dennis Ayensa sont finalement arrivés tardivement mais commencent à prendre leurs marques. Cela fait cinq matchs de championnat de suite que Leko renouvelle leur association devant. Cela commence à porter ses fruits, lentement mais sûrement. Si les deux matchs à l’extérieur se sont révélés délicats, le Standard peut célébrer plus de buts à Sclessin qu’en début de saison.
« C’est encore le début, on s’entend et on se comprend de plus en plus, mais il nous faut encore du temps, on fera de plus grandes choses encore dans le futur. On s’entend bien sûr le terrain comme en dehors, on essaye de rester le plus longtemps possible ensemble, parce que je l’aime bien » déclare Andi Zeqiri à notre micro.
Des profils différents
L’attaquant suisse a été décisif lors des trois derniers matchs à domicile. Sa complémentarité naissante avec Ayensa n’y est pas étrangère : « J’aime aller dans la profondeur, et avec ses qualités, il décroche. On essaye d’être complémentaires, de parfois changer les rôles. C’est pour le moment lui qui décroche davantage, et ça marche bien ».
Le jeu sur les ailes est aussi devenu une composante importante des schémas liégeois : « On essaie de jouer sur nos points forts, Ilay (Camara) est capable de faire la différence en 1 contre 1, on essaye de lui donner les espaces avec Dennis. Marlon (Fossey) est plus défensif, mais il peut aussi apporter avec ses centres et sa dynamique ».