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Des millions de perdus : comment le Standard s’est tiré une balle dans le pied avec Arnaud Bodart

Arnaud Bodart est en route pour Metz. Le dossier laisse un goût amer au Standard.

La saison dernière, Arnaud Bodart pensait prendre congé du Standard en tant que titulaire incontesté des Rouches depuis de longues années. L’intérêt de tout le monde était de coopérer à un transfert : le joueur n’était pas contre changer d’air, le club avait besoin de liquidités.

Pendant le mercato estival, après une période assez calme, plusieurs intérêts ont été mentionnés : l’AS Roma voulait l’avoir comme doublure de Mile Svilar, l’Union Saint-Gilloise aurait tenté un échange avec Anthony Moris, Strasbourg était intéressé, la Turquie était également mentionnée. Mais rien de tout cela n’a abouti à quelque chose de concret.

Le Standard trop gourmand pour un joueur dans sa dernière année de contrat ?

Sa valeur marchande était alors de 6 millions d’euros. Sa vente aurait également soulagé le Standard d’un salaire élevé. Le voir rester est une mauvaise nouvelle pour tout le monde, notamment pour Matthieu Epolo, qui a passé toute la première partie de saison avec son ombre planant au-dessus de lui, jusqu’à perdre sa place de titulaire sous la pression populaire.

Entretemps, la situation de Bodart n’a pas changé (au contraire de sa valeur marchande, qui a chuté de moitié). Après tout ce qui s’est passé, le Diable Rouge veut toujours partir. Étant sa fin de contrat prochaine, il a rapidement accepté de discuter avec Metz.

Vu les difficultés de l’été, il était convenu que le Standard ne mette aucun obstacle à son transfert, mais les 25% sur la future plus-value réclamés à Metz ont jété un coup de froid sur les négociations, qu’ils n’ont finalement que ralenties.

Après avoir satisfait à sa visite médicale, Arnaud Bodart est donc en passe de s’engager gratuitement à Metz, avec un contrat de six mois à la clé.

Une issue qui semble inimaginable : comment le Standard a-t-il été contraint de laisser partir un gardien de la trempe d’Arnaud Bodart (qui, à son échelle, a tout de même intégré le noyau des Diables Rouges) sans la moindre indemnité de transfert vers la Ligue 2 française ? Même après six mois au placard, il restait l’un des joueurs du noyau à la plus haute valeur marchande.

La direction ne peut s’en prendre qu’à elle-même, dans l’optique des fonds que le club attendait désespérément comme une bouée de sauvetage. À force de se montrer trop gourmande, jusque dans les ultimes négociations du dossier, elle se retrouve avec un manque à gagner de quelques millions.

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