Le Standard est toujours dans l’incertitude à l’heure de la reprise du championnat. A défaut d’avoir déjà trouvé un repreneur, les Rouches ont au moins quelques nouvelles positives à se mettre sous la dent.
Après avoir été fortement touché par la chute de 777 Partners en fin de saison dernière, le Standard s’apprête cette fois à reprendre le chemin de la compétition avec le minimum vital.
Sur le terrain, Ivan Leko a pu accueillir cinq renforts à moindre coût (David Bates est la seule arrivée payante, les autres étant des prêts ou des joueurs libres)
En coulisses, le club vit au jour le jour, soutenu par ceux qui ont pris la place de 777 pour s’assurer que le matricule 16 ait de quoi subsister. C’est ainsi qu’A-CAP vient d’injecter 2,9 millions d’euros pour couvrir une série de dépenses rapporte SudInfo.
Le Standard survit
A-CAP est une compagnie d’assurance qui a investi beaucoup d’argent dans 777 Partners. A l’aide de managers de crise, elle gère désormais le Standard jusqu’à son rachat pour tenter ce qui peut encore l’être de son investissement.
A cette injection s’ajoutent les 2,6 millions issus de la campagne d’abonnement. D’abord bloquée par les supporters, elle a finalement débuté avec un peu de retard et est proche d’atteindre les 15 000 abonnés.
Ces deux arrivées d’argent frais débouchent sur une autre bonne nouvelle : souvent épinglé par la Commission des Licences, le Standard aurait cette fois satisfait aux exigences de cette même Commission, relatives au payement des salaires, pécules de vacances ainsi que de diverses taxes.