Sébastien Pocognoli vit sa première expérience comme T1 d’une équipe professionnelle à l’Union Saint-Gilloise. Une trajectoire faite de la conjoncture de certaines circonstances.
La nomination de Sébastien Pocognoli à la tête de l’Union Saint-Gilloise a surpris cet été. Mais la direction le connaissait parfaitement : Poco a fini sa carrière de joueur au Parc Duden. Arrivé en janvier 2020 en provenance du Standard, il y a ensuite entraîné les U21.
L’ancien latéral droit n’avait sans doute pas prévu de quitter Sclessin pendant le mercato d’hiver. Mais sa mise à l’écart dans le noyau B ne lui a pas vraiment laissé le choix. Une situation qui l’a marqué et qui a aussi dicté la suite de son parcours jusqu’à aujourd’hui.
« Ca m’a permis d’être dans la situation actuelle : j’ai pu rencontrer les dirigeants de l’Union… Ca m’a aussi forgé comme humain. On ne comprend pas ce qu’on vit car, comme capitaine, on a toujours tout donné pour son club et pour sa ville… et là, on est mis sur le côté d’un jour à l’autre » se souvient Pocognoli pour la RTBF.
Toujours attaché au Standard malgré tout
Le coach unioniste le constate, de l’eau a coulé sous les ponts depuis son départ : « Aujourd’hui, le Standard a beaucoup changé… et pas forcément en bien. J’en parle souvent avec des amis liégeois : je pense qu’il y a des choses qui n’ont pas été mises en place correctement là-bas… et ce que vit ce club aujourd’hui en est la conséquence. Mais je suis sûr que le Standard va revenir à son niveau parce qu’avec ses supporters, il détient une vraie âme ».
Reste la fameuse question : reviendra-t-il à Sclessin en tant qu’entraîneur ? « Je ne me la pose pas aujourd’hui : peut-être que si ça s’était passé autrement à Sclessin sur la fin de ma carrière, les choses auraient été différentes. Mais aujourd’hui, je suis à l’Union… et je ne pourrais pas être dans un meilleur club ! J’aime énormément l’Union car il m’a donné la possibilité d’avoir une fin de carrière honorable et respectueuse, avec une reconversion derrière ».