Carl Hoefkens n’a pas vécu des mois faciles au Standard. Il revient sur la triste situation du club.
Comme son successeur Ivan Leko, Carl Hoefkens a souffert des problèmes de 777 Partners au Standard. Outre les premiers salaires impayés, il déplore également un mercato estival pas totalement conforme à ses attentes.
« Il manquait un arrière gauche. À la fin du mercato estival, avec toutes les arrivées, j’étais satisfait. L’arrivée de Moussa (Djenepo), c’était très bien. Mais ce que je voulais, surtout, c’était un arrière gauche » explique-t-il à La Dernière Heure.
D’autant que plusieurs joueurs étaient loin d’être à 100% : « Tout le monde savait que la situation physique de certains était compliquée : les soucis de genou d’Isaac Hayden, un peu Moussa (pour qui le club a tout de même misé 3,5 millions NDLA), il fallait faire attention avec Merveille (Bokadi), Kostas (Laifis), les jeunes joueurs qui n’étaient pas prêts ».
Un noyau sur les genoux dès la reprise
« C’était compliqué de s’entraîner à fond pour développer le foot que je voulais, mais on a essayé de trouver un certain équilibre avec le staff médical, pour ne pas avoir de blessés. On était un peu moins fort, physiquement, mais à aucun moment je n’ai vu des joueurs qui ont lâché. On n’avait pas toujours la qualité, mais on avait la mentalité, et je pense que les supporters l’ont aussi compris et n’ont pas fait la révolution » poursuit-il.
Carl Hoefkens conclut avec cette phrase forte : « Un club comme le Standard est unique, il ne peut pas être intégré dans un groupe, il a besoin de vivre seul ». Le club tirera-t-il les leçons de ses dernières saisons ?