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« Ce sentiment a complètement disparu » : David Hubert sous pression pour le Clasico

Anderlecht doit se rassurer ce soir. C’est que les dernières semaines ont été assez éprouvantes pour David Hubert et son groupe.

Au match aller, Anderlecht avait vécu une rencontre de rêve avec cette victoire 3-0 face aux Rouches, marqué par deux buts dans les premières minutes. C’était encore lors de la période d’intérim de David Hubert, avant qu’il ne soit confirmé dans la durée comme T1.

Depuis, Hubert a essuyé ses premières critiques : « Lorsqu’il a débuté en tant qu’entraîneur contre Charleroi, nous n’avons pas immédiatement gagné, mais tout le monde était tellement content de voir enfin une équipe qui voulait jouer au football », se souvient Sam Kerkhofs, l’acteur de cinéma devenu propriétaire du Sporting Hasselt, mais supporter d’Anderlecht avant tout. « Ce sentiment a complètement disparu depuis lors ».

L’état d’esprit a-t-il changé ?

Le week-end dernier, les supporters ont exprimé leur frustration en sifflant chaque passe en retrait. Killian Sardella semblait en a notamment pris pour son grade, mais les critiques étaient beaucoup plus larges que cela. « Il faut aussi regarder la composition de base », explique Kerkhofs. « Huit des onze titulaires ont une mentalité défensive. Et cela pour un match à domicile contre l’Union… ».

Les blessures en attaque peuvent être une excuse, mais les choix de Hubert restent discutables. « Mis à part Vazquez en neuf, vous aviez seulement Hazard et Huerta sur les ailes. Mais ce sont en fait le même type de joueur. Il n’y avait personne pour apporter de la profondeur. Comment pouvez-vous alors attendre de la dynamique et de l’engagement ? », s’interroge-t-il.

Un constat également tiré en Coupe d’Europe : « Contre Fenerbahçe, vous devez remonter un 3-0 et pourtant, vous n’optez pas pour l’attaque. Pour les supporters dans le stade, le résultat à ce moment-là n’a même pas d’importance, tant que vous essayez de jouer au football ». La critique est donc claire : Anderlecht joue avec trop de peur. « Ce type de composition ne me convaincra plus », conclut Kerkhofs. « C’était tout simplement trop frigide ».

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