Carl Hoefkens a été licencié fin décembre après une première moitié de saison très compliquée. Depuis, le Standard ne va pas mieux, c’est le moins qu’on puisse dire.
Quand Carl Hoefkens a pris la porte en décembre dernier, le Standard de Liège était 9e au classement. Six mois plus tard, les Rouches ont lutté pour leur maintien jusqu’aux dernières journées, n’ont pas gagné le moindre match en Europe Playoffs, et la situation en coulisses est bien connue.
Autant dire que le bilan de Hoefkens peut désormais être relativisé. « Mon licenciement a été une surprise absolue. Il n’avait jamais été question que le match à Saint-Trond soit pour sauver ma tête. Je n’étais pas d’accord avec la décision et je ne le suis toujours pas », déclare l’ex-entraîneur des Rouches dans La Dernière Heure.
Hoefkens ne s’en cache pas : si, aux yeux des dirigeants du club, les résultats étaient insuffisants, ils étaient en réalité représentatifs du niveau de l’équipe. « Un club comme le Standard devrait toujours jouer le top 6 mais ce n’était pas un objectif réalisable en début de saison ».
Et depuis son arrivée, Ivan Leko, son successeur, a constaté que le problème du Matricule 16 était plus profond. La situation sportive est ce qu’elle est, mais la situation extra-sportive, elle, est catastrophique. « Dès novembre, il y a eu des problèmes, des salaires non-payés », reconnaît Carl Hoefkens.
« Les joueurs posaient des questions, mais il fallait gérer. J’insiste : ils ont toujours tout donné sur le terrain », précise par contre l’ancien coach du Standard. On imagine cependant qu’au fil des mois, la motivation a été difficile à conserver…