Bosko Sutalo est au Standard pour se relancer, après deux saison difficiles au Dynamo Zagreb. Le défenseur central croate est revenu sur le début de saison des Rouches, ainsi que sur les demandes d’Ivan Leko à son égard.
Première conférence de presse en tant que joueur du Standard pour Bosko Sutalo, ce vendredi. Le défenseur central croate est revenu sur le début de saison des Rouches, et sur ses premiers pas en bords de Meuse.
« Je me sens très bien ici, je suis très content d’être venu. Tout le monde a fait une bonne pré-saison, le championnat a commencé et les résultats sont assez positifs. Contre Courtrai, on perd bien sûr des points. C’était difficile avec la rouge. On s’est préparé pour ce match contre le Beerschot, on veut faire une bonne performance devant nos supporters et prendre les trois points. »
Bosko Sutalo, un habitué de la défense à 3
Avec David Bates et Ibe Hautekiet, Sutalo forme une charnière solide. Étonnamment solide, d’ailleurs, pour un trio qui ne se connaissait pas il y a deux mois. Dans cette défense liégeoise, qui évolue dans un système qu’il connaît très bien, le joueur de 24 ans se sent à sa place.
« On a une bonne connexion, on a beaucoup travaillé avant la saison. Je suis un joueur qui aime avoir le ballon. Au début de ma carrière, j’ai beaucoup joué dans une défense à 3. À Osijek, à l’Atalanta et à Vérone, on jouait dans ce système. Il faut être un soldat, surtout pour jouer de cette manière. Être agressif et écouter l’entraîneur. »
Leko est un entraîneur assez similaire à Gasperini »
« Il m’a dit de travailler dur, l’intensité est haute en Belgique. Leko est assez similaire à Gasperini dans la manière de fonctionner, je savais à quoi je devais m’attendre. Je dois jouer rapidement vers l’avant après avoir gagné le duel. Prendre l’espace, travailler pour la défense, communiquer,.. Il y a encore de la place pour s’améliorer. À titre personnel, j’ai bien joué pour le moment, mais je peux faire encore mieux. »
Bosko Sutalo a donc réussi son intégration, à Sclessin. Bien aidé, aussi, par Marko Bulat, puis Viktor Djukanovic, avec lesquels il peut discuter dans sa langue maternelle. « Ça m’aide beaucoup d’avoir Marko Bulat, je l’ai connu au Dynamo ainsi qu’en équipe nationale. Viktor, aussi, qui vient du Monténégro et parle la même langue. Je me sens à l’aise avec eux, on est déjà allé dans la ville pour visiter un petit peu. »