Battu par le PAOK (0-1), le Standard concède peu d’occasions, mais encaisse toujours. Et il n’est pas assez dangereux devant.
Lors des cinq matchs de préparation qu’il a disputés jusqu’ici, le Standard a été mené quatre fois (à Manage, contre St-Trond, contre Go Ahead Eagles puis contre le PAOK). Il a gagné deux fois, à Manage et contre Go Ahead Eagles, mais il faut se rappeler que c’était face à une D3 amateurs et la deuxième équipe du 13e du dernier championnat néerlandais.
Les Rouches concèdent peu d’occasions, et c’est une satisfaction, mais ils craquent toujours au moins une fois. De l’autre côté, ils n’arrivent pas à se ménager des occasions franches. Contre le PAOK, même si Ronny Deila a voulu voir le verre à moitié plein – « on s’est créé autant d’occasions que l’adversaire, voire même plus »-, il n’y avait pas grand-chose à retenir sur le plan offensif.
L’entraîneur a bien avancé que « les joueurs offensifs manquaient de jambes », mais les reconversions rapides, travaillées à l’entraînement, n’ont pas souvent abouti, pas plus que les centres, présentés comme la première option. Toujours dans un 4-2-3-1, avec Emond, puis Dragus en pointe, le Standard ne peut pas masquer un certain manque de qualité.
Deila, qui se concentre « sur les fondations », c’est-à-dire la structure collective et défensive, préfère retenir « la bonne attitude, la mentalité et l’implication de tout le monde », même s’il en appelle à des renforts à moins de deux semaines de la reprise du championnat (voir par ailleurs).
Le dernier match de préparation, contre Mönchengladbach samedi à Sclessin, devra apporter d’autres enseignements, plus encourageants.