Andi Zeqiri s’est d’emblée illustré pour le Standard sur le terrain de Dender. Il espère que ce premier but en appelle beaucoup d’autres.
En refusant Charleroi pour aller au Standard et en plantant son premier but dès sa première apparition, Andi Zeqiri s’est déjà mis les supporters rouches dans la poche. Interrogé par Sacha Tavolieri pour Sky Sports Suisse, l’attaquant de 25 ans se félicite de son choix.
« Ce club mythique possède des supporters en feu et ça correspond totalement à ma personnalité. À partir du moment où j’ai appris l’intérêt du club liégeois, je me tout de suite imaginé avec la tunique rouge et blanche. Les dirigeants m’ont bien expliqués leur plan et le fait que le coach soit croate et moi albanais, on s’est retrouvé dans des critères similaires comme la hargne et la volonté de se battre pour battre, je me suis projeté avec lui et c’est ce qui a fait pencher la balance » déclare-t-il.
Un contraste par rapport à sa situation du côté de Genk : « Cela n’a pas été facile, ce mercato a été compliqué pour tout le monde et pas uniquement pour moi. C’était assez stressant parce que comme je dis j’avais fais déjà une année à Genk, et dans mon esprit c’était évident que je resterais une année supplémentaire pour tout casser ».
La priorité du Standard, pas celle de Genk
« Des choses se sont passées en interne entre-temps et ma vision a divergé de celle des dirigeants de Genk. Honnêtement je ne sais pas pourquoi (on a souhaité mon départ) mais j’ai toujours été un travailleur qui faisait d’abord parler par ses performances sur le terrain. Cela n’a malheureusement pas suffi » poursuit-il.
Celui qui a raté l’Euro 2024 de peu a notamment signé au Standard pour retrouver une place en sélection : « Bien sûr que cela a une grosse influence ! L’équipe nationale recherche des joueurs performants le week-end avec un maximum de temps de jeu. C’est ce qu’ils m’ont le plus souvent reproché… Ils avaient besoin que je joue, venir au Standard aura un impact ».
Mais attention tout de même à ne pas surjouer. Outre le manque de rythme, il faudra surveiller cette gêne à l’épaule qui le poursuit : « Cela me gêne à chaque fois… Contre Dender, je suis retombé dessus pour la troisième fois et j’ai senti une douleur du coup j’ai forcé jusqu’à la fin et ça a bien tenu jusqu’à ma sortie du terrain à la 67eme minute ».